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Le Premier ministre désigné du Liban, Nawaf Salam, s’est exprimé sur les progrès et les principes qui guident la formation de son gouvernement. Lors de ses récentes déclarations à Baabda, Salam a souligné son engagement à constituer une équipe ministérielle rapidement et efficacement, en rompant avec les pratiques traditionnelles de partage des postes selon des affiliations confessionnelles et politiques.
Une approche axée sur l’efficacité et l’indépendance
Nawaf Salam a clairement affirmé son objectif de former un gouvernement composé de 24 ministres. Il a critiqué les précédentes gouvernements d’union nationale, qu’il a qualifiés de « parlement en miniature », dénonçant leur inefficacité et leur propension à reproduire les blocages institutionnels.
Il a également insisté sur son rôle central dans la formation du cupboard : « Je me suis engagé à former le gouvernement conformément à l’approche constitutionnelle, et je ne suis pas un easy messager entre les blocs parlementaires. Les décisions finales me reviennent. »
La fin du monopole sur certaines portefeuilles ministériels
L’un des factors saillants des déclarations de Salam concerne la distribution des portefeuilles ministériels. Il a notamment déclaré que le ministère des Funds ne devait pas être monopolisé par une confession particulière. Pour Salam, toutes les portefeuilles ministériels sont « souverains », et leur attribution ne devrait pas dépendre de quotas confessionnels. Cette prise de place s’oppose à la pratique traditionnelle libanaise où des ministères clés sont attribués selon des accords entre factions politiques et religieuses.
La query du ministère des Funds : un enjeu clé
Un level particulièrement délicat dans les négociations actuelles est la revendication du mouvement Amal, allié du Hezbollah, de conserver le ministère des Funds. Cette demande s’inscrit dans une custom politique où ce portefeuille est souvent confié à un représentant de la communauté chiite, perçue comme une garantie pour protéger les intérêts de cette faction dans les processus décisionnels gouvernementaux et est exigé par le président de la chambre Nabih Berri citant les clauses des accords de Taëf. Pourtant ce ministère n’a été attribué à un membre de la communauté chiite qu’à partir de 2013, les events rendues publiques des accords de Taëf ne stipulant rien à ce sujet.
Un engagement envers la rapidité et l’intégrité
Salam a réitéré son intention de former un gouvernement dans les plus brefs délais. « Je travaille jour et nuit pour que le gouvernement voie le jour rapidement. Contrairement aux précédents cupboards, cela ne prendra pas des mois. » Il a également déclaré que son gouvernement serait axé sur la reconstruction et les réformes, afin de répondre aux attentes élevées des citoyens libanais.
Le Premier ministre désigné a insisté sur son refus de céder à des pressions ou des pratiques de « partage des components » (muhasasa). Il a souligné qu’il était contre la logique des compromis politiques qui divisent les portefeuilles entre les principaux blocs parlementaires, une pratique souvent critiquée pour favoriser la corruption et l’inefficacité.
Une dynamique optimistic, mais des défis persistants
Lors de sa rencontre avec le président Joseph Aoun, Nawaf Salam a décrit les négociations comme étant en bonne voie, tout en relativisant les rumeurs concernant les noms ou les portefeuilles : « Ce qui se dit sur les noms ou les ministères relève des spéculations. Rien n’est encore finalisé. »
Cependant, Salam doit faire face à des obstacles majeurs, notamment les exigences des blocs parlementaires qui continuent de chercher à influencer la composition du gouvernement. Le parti Kataeb, par exemple, a exhorté Salam à ne pas céder aux pressions du « duo de blocage » formé par les partis chiites Hezbollah et Amal.
Une mission difficile, mais essentielle
Avec cette prise de place, Nawaf Salam tente de projeter une picture de fermeté et d’indépendance dans un contexte politique et économique extrêmement complexe. Alors que le Liban traverse une crise économique sans précédent depuis 2019, avec l’effondrement de la livre libanaise et une instabilité politique chronique, la formation rapide d’un gouvernement fonctionnel est cruciale pour répondre aux besoins urgents du pays.
En s’engageant à former un gouvernement clear, représentatif et orienté vers les réformes, Salam espère regagner la confiance de la inhabitants, profondément désabusée par la classe politique traditionnelle.
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