Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a prononcé un discours offensif ce samedi depuis le quartier général de l’armée à Tel-Aviv, réaffirmant le droit d’Israël à se défendre contre l’Iran et ses alliés dans la région. « Israël a le devoir et le droit de riposter aux attaques de l’Iran, et c’est ce que nous ferons », a-t-il déclaré sur un ton ferme. Netanyahou a souligné l’significance de l’unité nationale dans ce contexte de conflit, ajoutant : « Ensemble, nous tiendrons bon, ensemble nous combattrons, et avec l’aide de Dieu, ensemble nous vaincrons. »
Le Premier ministre a également révélé qu’une grande partie de l’arsenal du Hezbollah au Liban avait été détruite par les forces israéliennes lors de semaines de frappes aériennes suivies de l’offensive terrestre lancée dans le sud du Liban. « Nous avons changé le cours de la guerre », a-t-il affirmé, se félicitant des résultats obtenus contre le mouvement islamiste soutenu par l’Iran.
Réponse aux critiques internationales
Dans une prise de parole qui visait directement certains dirigeants occidentaux, Netanyahou a exprimé sa colère envers les appels à un embargo sur les armes contre Israël, notamment ceux émanant du président français Emmanuel Macron. « Honte à eux ! », a lancé Netanyahou, en faisant référence à Macron et aux autres dirigeants qui plaident pour un embargo. Il a vivement critiqué l’hypocrisie perçue, soulignant que l’Iran proceed de fournir des armes au Hezbollah, aux Houthis et au Hamas, alors que certains pays occidentaux envisagent de restreindre les armes à Israël.
« Israël gagnera avec ou sans leur soutien, mais la honte perdurera bien après que la guerre sera gagnée », a-t-il déclaré en conclusion, affirmant que son pays continuerait de se battre jusqu’à la victoire totale, pour assurer la paix et la sécurité dans la région.
Contexte des déclarations de Macron
Ces déclarations de Netanyahou interviennent après les critiques émises par Emmanuel Macron lors du Sommet de la Francophonie à Paris. Le président français avait exprimé son remorse quant à la décision de Netanyahou de lancer des opérations terrestres au Liban, tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre. Macron avait également appelé à un embargo sur les armes utilisées contre les civils à Gaza, plaidant pour une désescalade du conflit. Cependant, cette prise de place semble avoir exacerbé les tensions entre Paris et Tel-Aviv, alors que les combats s’intensifient dans la région.