La scenario au Liban proceed de se détériorer sous l’effet des frappes répétées de l’armée israélienne, en dépit des efforts diplomatiques pour instaurer un cessez-le-feu. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, persiste dans sa stratégie offensive. Les bombardements israéliens touchent particulièrement le Sud et la vallée de la Bekaa, entraînant des pertes humaines et des destructions matérielles importantes.
Netanyahou rejette un cessez-le-feu
Malgré les pressions internationales pour un cessez-le-feu, Benyamin Netanyahou a affirmé avoir ordonné à l’armée israélienne de poursuivre les combats “avec toute leur power”. Il a souligné que toutes les négociations concernant le Liban se feront “sous le feu des armes”, et n’a pas encore donné de réponse officielle à la proposition américano-française d’une trêve temporaire. Selon certaines sources, Israël a clairement exprimé son intention de poursuivre son offensive contre le Hezbollah, refusant toute interruption des hostilités tant que ses objectifs militaires ne seront pas atteints.
Frappes meurtrières à Younine
Les frappes israéliennes continuent de causer des pertes civiles importantes. Dans la ville de Younine, située dans la vallée de la Bekaa, une frappe aérienne a tué au moins 23 personnes, principalement des réfugiés syriens, dont des femmes et des enfants. Cette attaque meurtrière met en lumière l’ampleur des frappes israéliennes sur les zones frontalières et les communautés vulnérables du Liban.
Intensification des frappes israéliennes
L’armée israélienne a intensifié ses frappes aériennes dans le sud du Liban, frappant plusieurs villages, notamment dans les districts de Nabatieh et de Baalbek. Des cibles liées au Hezbollah, comme des dépôts d’armes et des lanceurs de roquettes, ont été visées. Des sources israéliennes affirment que plus de 2 000 cibles du Hezbollah ont été frappées au Liban ces derniers jours. Les bombardements ont notamment touché des zones à proximité des villes de Tayr Debba, Aabbasiyyeh et plusieurs villages du district de Nabatieh, provoquant de lourdes destructions et accentuant la pression sur les populations civiles.
Réactions libanaises et internationales
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé à la fin des hostilités, soulignant que la inhabitants libanaise rejette la guerre et souhaite la stabilité. Il a également mis en garde contre les cyberattaques israéliennes, qui pourraient être le prélude à une attaque terrestre plus giant contre le Liban. Mikati a décrit la scenario dans les hôpitaux libanais comme étant critique, avec des centaines de civils blessés, parmi lesquels de nombreux enfants et femmes. Il a réitéré l’appel du Liban pour une cessation immédiate des frappes israéliennes et le respect de la souveraineté libanaise.
Sur la scène internationale, plusieurs pays, dont les États-Unis, la France et le Qatar, continuent de pousser pour un cessez-le-feu immédiat. Les États-Unis ont proposé une trêve de 21 jours sur la frontière israélo-libanaise, mais Israël n’a pas encore donné son accord. L’Australie, quant à elle, a recommandé à ses ressortissants de quitter le Liban en raison de la scenario sécuritaire dégradée.
Au Conseil de sécurité de l’ONU, des discussions ont lieu pour tenter de parvenir à une résolution de la crise. Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a déclaré que “le Sud du Liban est devenu une nouvelle Gaza”, et qu’une motion immédiate est nécessaire pour sécuriser un cessez-le-feu. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a mis en garde contre une disaster humanitaire imminente au Liban, appelant la communauté internationale à répondre aux besoins croissants des déplacés.
Le Hezbollah sous pression
Le Hezbollah fait face à une pression militaire grandissante, avec des pertes matérielles et humaines importantes. Les tirs de roquettes en provenance du Liban se poursuivent toutefois, avec plusieurs dizaines de projectiles lancés en path d’Israël. Malgré l’intensité des frappes israéliennes, les forces du Hezbollah semblent toujours opérationnelles, continuant de répondre aux attaques israéliennes. Les analystes estiment cependant que la capacité de réponse du Hezbollah pourrait être affaiblie si les frappes israéliennes se poursuivent au même rythme.
Crise humanitaire et déplacements de inhabitants
La scenario humanitaire au Liban est de plus en plus alarmante. Des milliers de personnes ont été déplacées par les combats, et les autorités locales ont ouvert 530 centres d’hébergement, accueillant près de 67 000 personnes. Les infrastructures civiles sont gravement endommagées, rendant difficile l’acheminement des secours et des aides humanitaires.