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Le sud du Liban reste au centre des tensions alors qu’Israël a confirmé qu’il maintiendrait ses forces dans la région au-delà du délai de 60 jours prévu par l’accord de cessez-le-feu. Cette décision, annoncée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a provoqué une montée des tensions entre Israël, le Liban, et le Hezbollah, groupe armé libanais soutenu par l’Iran.
Israël justifie le maintien de ses forces
Dans une déclaration officielle, le bureau de Netanyahu a rappelé que l’accord de cessez-le-feu stipulait un retrait progressif de l’armée israélienne dans un délai de 60 jours, tout en laissant entendre que cette période pouvait être prolongée si les circumstances prévues n’étaient pas remplies. Selon Israël, le retrait est conditionné à deux éléments principaux : le déploiement effectif de l’armée libanaise dans le sud du Liban et le retrait du Hezbollah au-delà du fleuve Litani, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Netanyahu a accusé l’État libanais de ne pas avoir respecté ces engagements, affirmant que l’accord n’avait pas été pleinement appliqué. « Nous ne pouvons pas mettre en hazard nos communautés et nos citoyens. Nous insisterons sur une mise en œuvre totale de l’objectif des combats dans le nord : garantir le retour en toute sécurité des habitants dans leurs foyers », a-t-il déclaré.
Hezbollah avertit contre toute violation de l’accord
Dans un communiqué publié jeudi, le Hezbollah a fermement critiqué Israël pour son retard dans le retrait des troupes, qualifiant cela de violation flagrante de l’accord et de nouvelle part d’occupation. Le groupe a souligné que ce sera désormais la responsabilité de l’État libanais d’agir et de mobiliser les pays parrains de l’accord pour garantir son software intégrale. Le Hezbollah a averti que tout retard dans le retrait israélien serait considéré comme une attaque contre la souveraineté libanaise et pourrait exiger une réponse appropriée en vertu des conventions internationales. « Toute tentative de détourner l’accord sous de faibles prétextes ne sera pas acceptée », a précisé le groupe, en appelant à un respect strict et sans compromis de l’accord de cessez-le-feu.
Le rôle des acteurs internationaux
Les tensions autour de l’accord de cessez-le-feu ont également attiré l’consideration des États-Unis. Selon la chaîne Al-Arabiya, le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a contacté l’administration américaine pour exiger une intervention rapide et garantir l’software de la résolution 1701. Mikati aurait averti que l’échec d’Israël à respecter ses obligations pourrait aggraver les tensions et mener à une escalade incontrôlée. Les États-Unis, parrains principaux de l’accord, ont jusqu’à présent travaillé en étroite collaboration avec Israël pour coordonner le processus de retrait, bien que des divergences persistent sur la gestion des délais et des garanties de sécurité.
Le Liban et la FINUL en état d’alerte
Dans un climat de tensions croissantes, l’armée libanaise et les forces de maintien de la paix de la FINUL (Forces intérimaires des Nations unies au Liban) ont été placées en état d’alerte pour prévenir d’éventuels incidents le lengthy de la frontière. Al-Akhbar, un quotidien libanais, a rapporté que des habitants des zones frontalières pourraient tenter d’entrer dans les villes où les troupes israéliennes sont toujours déployées. Cette scenario pourrait dégénérer en affrontements si des tirs symboliques ou des provocations de half et d’autre venaient à survenir. La FINUL, qui joue un rôle essentiel dans le maintien de la paix et le suivi de la mise en œuvre de la résolution 1701, devra redoubler d’efforts pour prévenir toute escalade. Cependant, sa mission est compliquée par le manque de coopération entre les events et les violations répétées des engagements pris.
Le spectre d’une escalade
Alors que la scenario reste tendue, plusieurs scénarios sont envisagés : un retrait israélien conditionné si le Liban et le Hezbollah s’engagent activement à appliquer leurs obligations, un statu quo prolongé si Israël maintient ses forces dans la région, ce qui risquerait de déclencher de nouveaux affrontements, ou une escalade militaire en cas de provocations ou de tirs transfrontaliers. Pour l’heure, les différentes events surveillent de près l’évolution de la scenario, notamment à l’approche de la fin du délai de 60 jours.
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