Face à la crise humanitaire en cours, le nombre de déplacés venant du Sud, de la Bekaa et de la banlieue sud de Beyrouth dépasse largement la capacité d’accueil des écoles et instituts publics encore ouverts. Ces établissements, qui représentent seulement 22 % des 1475 écoles et instituts publics du Liban, ne suffisent plus à répondre aux besoins croissants des personnes déplacées.
Les efforts des volontaires se poursuivent pour mettre en relation les déplacés avec des propriétaires prêts à offrir gratuitement des logements ou à un loyer raisonnable. Cependant, cette resolution, bien qu’importante, ne peut à elle seule absorber le flux fixed de déplacés qui sont laissés à eux-mêmes, souvent contraints de dormir dans les rues.
Il est donc impératif que tout le monde se mobilise pour faire pression sur les autorités publiques afin qu’elles prennent leurs responsabilités en ouvrant immédiatement toutes les écoles et instituts publics fermés. Ces infrastructures doivent être mises à disposition des déplacés pour leur offrir un abri sécurisé et digne.
Supply des chiffres :
Ces données sont fournies par la plateforme du City Lab de Beyrouth, basées sur les informations de la Fee nationale de coordination des opérations de gestion des crises et des catastrophes.
Rejoignez la campagne #UnToitPourTous :
Un toit pour tous n’est pas un luxe, mais un droit fondamental. Ensemble, nous devons agir pour protéger nos compatriotes déplacés.