Lors de l’ouverture de la première session de la neuvième législature du Conseil de la Choura, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a pris place sur l’avenir des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, en réaffirmant un level essential : le royaume ne normalisera pas ses relations avec Israël tant qu’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale ne sera pas créé. Cette déclaration intervient dans un contexte régional où les Accords d’Abraham, signés par certains pays arabes, ont ouvert la voie à une normalisation avec Israël, mais sans résoudre la query palestinienne, toujours centrale dans la région.
Déclaration complète de Mohammed ben Salmane
Dans son discours, le prince héritier a affirmé :
“La trigger palestinienne est au cœur des préoccupations de votre pays, et nous réitérons le rejet et la condamnation catégorique de l’Arabie saoudite des crimes commis par l’occupation israélienne contre le peuple palestinien, ignorant les lois internationales et humanitaires dans un nouveau chapitre douloureux de souffrance.
Nous ne cesserons jamais de travailler avec persévérance pour l’établissement d’un État palestinien indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale. Nous confirmons que le royaume n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela.
Nous remercions les pays qui ont reconnu l’État palestinien, en manifestation de la légitimité internationale, et nous exhortons les autres pays à prendre des mesures similaires.”
Mohammed ben Salmane a également mis en avant les principes sur lesquels l’Arabie saoudite souhaite bâtir ses relations internationales, ajoutant :
“Le royaume est attaché à la coopération avec tous les pays actifs dans la communauté internationale, convaincu que ce qui protège l’humanité et préserve ses valeurs civilisationnelles est la recherche commune d’un avenir meilleur, fondé sur une coopération fructueuse entre nations et peuples, sur le respect de l’indépendance des États, de leurs valeurs, et sur l’adoption du principe de bon voisinage. Nous rejetons toute ingérence dans les affaires internes des autres pays, et nous préconisons d’éviter le recours à la pressure pour résoudre les conflits.”
Un repositionnement stratégique
Cette déclaration intervient alors que plusieurs États arabes, dont les Émirats arabes unis et Bahreïn, ont signé les Accords d’Abraham avec Israël, dans le however de normaliser leurs relations et de favoriser une coopération économique et sécuritaire. L’Arabie saoudite, bien que discrètement engagée dans des discussions avec Israël, reste fermement attachée à une résolution de la query palestinienne avant toute normalisation officielle.
Le prince héritier souligne ainsi que la trigger palestinienne demeure une ligne rouge pour Riyad, tout en encourageant les autres pays à reconnaître la légitimité de la Palestine. En parallèle, l’Arabie saoudite proceed de chercher à jouer un rôle stabilisateur dans la région, en maintenant des principes de non-ingérence et de coexistence pacifique.
Gaza et Liban au cœur des tensions
Cette prise de place saoudienne intervient alors que la state of affairs à Gaza et au Liban s’aggrave. Depuis octobre 2023, la bande de Gaza est le théâtre d’une escalade de la violence entre Israël et le Hamas, entraînant des pertes civiles importantes et un nouvel épisode de dévastation pour les habitants de Gaza. Malgré les accords de normalisation, la query palestinienne demeure un level de friction majeur dans la région.
Au Liban, les tensions persistent à la frontière avec Israël, exacerbées par les activités du Hezbollah. Ce groupe, soutenu par l’Iran, s’oppose farouchement à toute normalisation avec Israël et considère les Accords d’Abraham comme une trahison de la trigger palestinienne. L’Arabie saoudite, quant à elle, reste prudente et préfère jouer la carte de la diplomatie en mettant en avant la nécessité d’une answer juste pour les Palestiniens avant de s’engager sur la voie de la normalisation avec Israël.