En dépit des circonstances, Beyrouth a toujours été une ville pour laquelle on ne peut être indifférent.
Une chanson du groupe GOLD, un des groupes français phare des années 1980, avait été consacrée à la capitale libanaise, alors ravagée par la guerre civile de 1975 à 1990, dont les traces ont été vites effacées pour ressurgir avec l’explosion du Port de Beyrouth.
Cet article avait en effet été programmé justement pour être publié le 4 août 2020 dans la soirée. Les circonstances du drame du port de Beyrouth ont alors induit le retrait temporaire de cette publication jusqu’à être oubliée pour ressurgir aujourd’hui.
Sorti en 1986, titre de l’album du même nom, cette chanson est une déclaration d’amour à une ville meurtrie, qui n’est plus l’ombre d’elle même mais qui pourtant continuait à briller…
Beyrouth, ville de lumière même en dépit des coupures actuelles d’électricité avec l’espoir de la voir rayonner à nouveau comme par le passé en dépit de l’ombre qui s’est abattu sur elle…
Un message d’espoir plus que jamais aujourd’hui d’actualité!
Les paroles
Comme un diamant qui se pose
Aux branches de mes doigts
Tu brillais chaque nuit devant moi
Ville de lumière
J’ai besoin de toi
Mais tes murs de sables rose
Ont perdu leur éclat
Sous les ombres noires des soldats
Ville de lumière
Qu’ont-ils fait de toi
Ne plus pleurer
Rester là
A se demander pourquoi
N’exister
Que pour toi
T’aimer jusqu’au dernier fight
Sur tes pavés de poussière
Et tes chemins de croix
Tes enfants ne jouent plus comme autrefois
Ville de lumière
J’ai besoin de toi
Et dans ma jail de pierre
Où je tremble et j’ai froid
Je sais… je ne te reverrai pas
Ville de lumière
Qu’ont-ils fait de moi
Ne plus pleurer
Rester là
A se demander pourquoi
N’exister
Que pour toi
T’aimer jusqu’au dernier fight
Ne plus pleurer
Rester là
A se demander pourquoi
N’exister
Que pour toi
T’aimer jusqu’au dernier fight