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Un territoire dévasté et un avenir incertain
Après des mois de conflit, Gaza kind d’une guerre qui a laissé le territoire en ruines. Les infrastructures civiles sont gravement endommagées, des milliers de logements ont été détruits et la state of affairs humanitaire est catastrophique. Selon Al Sharq Al Awsat (15 février 2025), les Nations unies estiment que plus de 60 % des infrastructures essentielles, y compris les hôpitaux et les écoles, ne sont plus fonctionnelles. L’urgence est donc double : répondre aux besoins immédiats des populations et organiser la reconstruction d’un territoire toujours sous rigidity politique et militaire.
Mais la query fondamentale reste qui prendra en cost la reconstruction de Gaza et sous quelles circumstances. Israël, qui a durci son contrôle sur les factors d’entrée du territoire, exige des garanties sécuritaires avant toute aide huge. De leur côté, les États-Unis et l’Union européenne posent comme situation une administration post-guerre qui ne soit plus contrôlée par le Hamas, ce qui exclut de facto l’actuel gouvernement de Gaza. Al Quds (15 février 2025) rapporte que plusieurs pays arabes, dont l’Arabie saoudite, l’Égypte et le Qatar, négocient une resolution de transition qui permettrait une gestion temporaire du territoire sous une autorité conjointe incluant l’Autorité palestinienne et des acteurs internationaux.
Cette query est d’autant plus délicate que le Hamas preserve une affect militaire et populaire à Gaza, ce qui signifie que tout plan de gouvernance excluant totalement le mouvement islamiste risque de provoquer de nouvelles tensions et de délégitimer tout processus de reconstruction.
Des plans de reconstruction sous situation
L’enjeu immédiat de l’après-guerre est la reconstruction des infrastructures essentielles. L’ONU et plusieurs ONG internationales ont appelé à un plan d’urgence pour réhabiliter les hôpitaux, rétablir l’accès à l’eau potable et reconstruire les écoles détruites. Mais comme l’indique Al 3arabi Al Jadid (15 février 2025), les fonds promis pour Gaza ne seront débloqués que sous certaines circumstances.
L’un des principaux défis est de garantir que l’aide ne renforce pas indirectement les capacités du Hamas. Israël insiste sur un contrôle strict des matériaux de development, notamment le ciment et l’acier, qui pourraient être utilisés pour la reconstruction des tunnels du Hamas plutôt que pour les infrastructures civiles. L’Union européenne et les États-Unis soutiennent cette place, proposant une mise sous tutelle des financements through une agence de supervision qui s’assurerait que l’aide soit utilisée uniquement à des fins humanitaires.
Mais cette approche soulève des résistances. Le Qatar, la Turquie et certaines factions palestiniennes dénoncent ces restrictions comme une forme de punition collective, privant les habitants de Gaza d’une aide rapide et efficace. De son côté, l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, revendique un rôle clé dans la gestion des fonds et des projets de reconstruction, ce qui crée des tensions avec le Hamas, qui refuse de céder son autorité sur Gaza.
Le dilemme est donc clair : peut-on reconstruire Gaza sans renforcer le Hamas ? Et si une resolution de gouvernance various est mise en place, sera-t-elle acceptée par la inhabitants locale et les factions armées ?
L’implication des acteurs régionaux
Les pays arabes du Golfe et l’Égypte jouent un rôle central dans les discussions sur l’après-guerre. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis soutiennent une resolution qui renforcerait l’Autorité palestinienne et réduirait le rôle du Hamas. Leur objectif est de stabiliser la région tout en limitant l’affect du mouvement islamiste, qu’ils considèrent comme une menace potentielle en raison de ses liens avec les Frères musulmans.
Le Qatar, en revanche, adopte une place plus nuancée. Doha a été l’un des principaux bailleurs de fonds de Gaza ces dernières années, finançant des projets d’infrastructure et des aides sociales. Al Quds (15 février 2025) rapporte que le Qatar tente de trouver un compromis qui permettrait une continuité du gouvernement à Gaza tout en intégrant certains éléments de réforme.
L’Égypte, qui partage une frontière avec Gaza, joue également un rôle clé. Le Caire contrôle le level de passage de Rafah, une voie essentielle pour l’entrée des biens et des personnes dans le territoire palestinien. Le gouvernement égyptien veut éviter une explosion de la violence qui pourrait déstabiliser la péninsule du Sinaï, où il lutte déjà contre des groupes jihadistes.
Dans ce contexte, plusieurs scénarios sont sur la desk :
- Un retour partiel de l’Autorité palestinienne à Gaza, avec une supervision conjointe de la communauté internationale et des États arabes.
- Une resolution hybride, où le Hamas conserverait une affect politique mais accepterait un contrôle externe sur la gestion des fonds et des infrastructures.
- Un blocus renforcé par Israël, si aucune resolution diplomatique n’est trouvée, avec des conséquences humanitaires dramatiques.
Les défis sécuritaires et politiques
Au-delà des enjeux humanitaires et économiques, l’après-guerre pose une query centrale de sécurité. Israël refuse tout retour au statu quo et demande des garanties solides que Gaza ne sera pas utilisé comme base arrière pour de futures attaques. L’armée israélienne pourrait exiger une démilitarisation partielle du territoire, une demande qui semble difficilement acceptable pour le Hamas et ses alliés.
Le gouvernement israélien a également évoqué la nécessité de créer une zone tampon entre Gaza et Israël, une mesure qui pourrait déboucher sur des déplacements forcés de inhabitants, ce qui accentuerait encore les tensions. Al 3arabi Al Jadid (15 février 2025) indique que les États-Unis pourraient faire pression sur Israël pour qu’une resolution plus équilibrée soit trouvée, mais les marges de manœuvre sont limitées tant que le Hamas preserve une affect forte.
L’autre inconnue reste la place de la inhabitants de Gaza. Après plusieurs cycles de guerre, la défiance envers toutes les forces politiques est grande. Une partie de la inhabitants rejette tout accord imposé de l’extérieur, tandis qu’une autre réclame une normalisation progressive de la state of affairs pour permettre une amélioration des circumstances de vie.
Une sortie de crise encore incertaine
Alors que les négociations se poursuivent, il est clair que l’après-guerre à Gaza sera un check pour la stabilité régionale. L’implication des puissances internationales et des pays arabes sera déterminante, mais les divisions entre les acteurs locaux compliquent toute resolution sturdy.
Sans un compromis acceptable entre sécurité et reconstruction, le risque est de voir Gaza sombrer à nouveau dans une crise prolongée, alimentant un cycle de violence sans fin.
Les semaines à venir seront cruciales pour déterminer si la communauté internationale peut trouver un modèle viable pour reconstruire Gaza sans renforcer de nouvelles tensions.
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