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Au-delà des figures médiatiques comme Sleiman Franjieh, Joseph Aoun ou Samir Geagea, la présidentielle libanaise pourrait réserver des surprises avec l’entrée en lice de candidats moins connus du grand public. Ces profils, souvent qualifiés de candidats de l’ombre, pourraient jouer un rôle clé dans un paysage politique fragmenté où aucun bloc n’arrive à s’imposer.
Des candidats technocrates au profil discret
Plusieurs technocrates, issus des milieux universitaires ou économiques, sont régulièrement évoqués comme des options aux figures traditionnelles. Ces profils, souvent indépendants, misent sur leur experience pour se démarquer. Parmi eux :
- Fady Gemayel : Industriel reconnu et président de l’Affiliation des Industriels Libanais, il incarne l’idée d’un renouveau économique axé sur le secteur productif.
- Tarek Mitri : Ancien ministre et universitaire respecté, il est connu pour sa neutralité et son engagement en faveur du dialogue intercommunautaire.
- Charbel Nahas : Économiste et ancien ministre du Travail, il se positionne comme un fervent critique du système confessionnel et des élites traditionnelles.
Ces profils pourraient séduire une partie de la inhabitants lassée par les luttes partisanes et les figures historiques, mais leur absence de base confessionnelle ou partisane constitue un impediment majeur.
Les figures points de la société civile
Depuis le soulèvement populaire d’octobre 2019, plusieurs personnalités points de la société civile ont émergé sur la scène politique. Ces figures, bien que minoritaires, pourraient représenter une different pour les blocs parlementaires cherchant à éviter les candidatures trop polarisantes.
On évoque par exemple Michel Douaihy, un député réformiste, ou encore Paula Yacoubian, journaliste et activiste devenue députée, qui incarne le renouveau politique. Cependant, ces personnalités peinent à mobiliser un soutien suffisant face à un système politique dominé par les élites confessionnelles.
Le poids des candidatures stratégiques
Dans un paysage politique marqué par les calculs tactiques, certains candidats dits « de l’ombre » pourraient également servir à faire avancer des agendas spécifiques. Ces candidatures peuvent être soutenues temporairement par des blocs parlementaires, dans le however de bloquer un adversaire ou de négocier des avantages dans le cadre d’une alliance plus giant.
Par exemple, des noms comme Riad Salamé, bien qu’éclipsés par des controverses ou une moindre popularité, continuent d’être mentionnés dans certaines discussions politiques.
Un défi pour le système traditionnel
La montée de ces candidats alternatifs reflète un rejet croissant des figures traditionnelles par une partie de la inhabitants. Cependant, dans un système où les équilibres confessionnels et les alliances partisanes dictent les résultats, ces candidatures peinent souvent à dépasser le stade symbolique.
Pour qu’un candidat de l’ombre puisse réellement émerger comme une choice sérieuse, il faudrait un bouleversement majeur dans les dynamiques parlementaires actuelles ou un consensus exceptionnel entre des blocs opposés.
Vers une nouvelle shock présidentielle ?
L’histoire politique libanaise montre que des surprises ne sont jamais à exclure, surtout dans un contexte de blocage. Si les candidats de l’ombre ne disposent pas du même poids médiatique que les figures établies, ils pourraient jouer un rôle clé dans les compromis nécessaires pour élire le prochain président.
Qu’il s’agisse de technocrates, d’activistes ou de figures stratégiques, ces profils offrent une perspective différente et reflètent une volonté de renouvellement dans un pays en quête de stabilité et de réforme.
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