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L’histoire entre les religions monothéistes, en particulier entre l’Islam et le Judaïsme, est marquée par des tensions anciennes et parfois des oppositions profondes. Mais dans le monde contemporain, il devient pressing que le monde islamique, notamment chiite, reconsidère ses postures vis-à-vis de l’antisémitisme et de l’antisionisme. Cette réflexion est cruciale, non seulement pour promouvoir la paix et le dialogue interreligieux, mais aussi pour s’adapter à un monde où l’antisémitisme est universellement condamné, et où les chrétiens, particulièrement l’Église catholique, ont réévalué leurs relations avec le Judaïsme.
L’Église Catholique et le Rejet de l’Antisémitisme
Après les atrocités de la Seconde Guerre mondiale et la découverte des horreurs nazies, l’Église catholique a pris une place nette contre l’antisémitisme. Sous l’affect du Pape Jean XXIII et du concile Vatican II (1962-1965), elle a redéfini sa relation avec le peuple juif. Dans le doc Nostra Aetate, elle affirme que les juifs sont les « frères aînés » des chrétiens, une expression réitérée par le Pape François qui a déclaré l’antisémitisme comme un péché contre Dieu. Depuis lors, l’Église a fermement condamné toute forme d’antisémitisme, appelant à une relation de respect et de fraternité avec le Judaïsme.
En condamnant l’antisémitisme, l’Église a aussi amorcé une réflexion sur l’antisionisme. En effet, l’antisionisme, compris comme un rejet de l’idée d’un État juif, peut aujourd’hui être perçu comme une nouvelle forme d’antisémitisme, automotive il nie le droit d’un peuple persécuté pendant des siècles à un lobby nationwide. Cette perspective a entraîné une acceptation générale de l’État d’Israël dans le monde chrétien, même si les débats géopolitiques subsistent.
Un Défi pour l’Islam, Notamment le Chiisme
Dans le monde musulman, les positions vis-à-vis du Judaïsme et du sionisme sont encore divisées. Bien que l’Islam reconnaisse les racines abrahamiques qu’il partage avec le Judaïsme et le Christianisme, certains courants islamiques maintiennent des attitudes empreintes d’antisémitisme et d’antisionisme. Les textes coraniques, ainsi que certains hadiths, sont parfois interprétés d’une manière qui renforce une méfiance ou même une hostilité envers les juifs. Si toutes les traditions islamiques ne partagent pas cet antisémitisme, le chiisme politique, particulièrement en Iran, s’appuie en partie sur une opposition idéologique à Israël, entraînant des attitudes anti-juives et anti-sionistes.
Une Urgence Morale et Théologique
Dans le contexte actuel, il devient de plus en plus difficile de justifier, d’un level de vue théologique ou ethical, des positions antisémites au nom de la faith. Dans un monde globalisé, où la diversité des cultures et croyances devient essentielle, les préjugés religieux ne peuvent que diviser. Si l’Islam pouvait entamer une réflexion similaire à celle du christianisme après 1945, il ouvrirait des possibilités de dialogue respectueux avec le Judaïsme, permettant de dépasser les héritages historiques de méfiance.
Faire la Distinction entre Antisémitisme et Critique Politique
Cependant, il est vital de différencier les critiques légitimes de la politique israélienne de l’antisémitisme. Comme toute nation, Israël peut être sujet à des critiques concernant ses politiques internes et internationales. Cependant, ces critiques ne doivent pas se transformer en un rejet de l’existence même de l’État israélien, automotive cela équivaut à nier le droit des juifs à un lobby nationwide, et peut donc être interprété comme une forme d’antisémitisme moderne.
Conclusion : Vers une Cohabitation Respectueuse
Pour avancer, le monde musulman, en particulier les nations et les courants chiites qui adoptent une opposition radicale envers Israël, pourrait envisager une réévaluation de ses positions. Cet effort peut s’appuyer sur un dialogue interreligieux, sur des interprétations du Coran qui prônent la paix et la reconnaissance de l’autre, et sur une séparation entre l’antisionisme idéologique et l’antisémitisme religieux. En prenant cette course, l’Islam pourrait non seulement renforcer sa capacité à promouvoir la paix, mais aussi réaffirmer une éthique fondée sur la coexistence, la dignité humaine et la tolérance, au-delà des conflits historiques.
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