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Des milliers de Libanais déplacés par la guerre entre Israël et le Hezbollah ont commencé à retourner dans leur pays dès les premiers jours du cessez-le-feu, après près de 14 mois de combats. Les scènes à la frontière, notamment au poste de Jousieh, situé dans la région de Qoussair, dans la province syrienne de Homs, témoignent d’une intense activité.
Des information interminables de voitures encombraient les quatre voies réservées au passage vers le Liban, tandis que les véhicules se rendant en Syrie étaient contraints d’emprunter des routes secondaires. Parmi les six factors de passage officiels entre le Liban et la Syrie, seuls deux restent opérationnels, les autres ayant été fermés à trigger des frappes aériennes israéliennes.
Un contraste marquant dans les flux migratoires
Au cours de l’année écoulée, plus de 600 000 Libanais ont fui vers la Syrie, la plupart après l’intensification des affrontements en septembre. Ce mouvement représente un renversement frappant des dynamiques migratoires, le Liban continuant d’héberger plus d’un million de réfugiés syriens ayant fui leur propre guerre civile, qui a commencé en 2011.
Avec l’entrée en vigueur du cessez-le-feu mercredi dernier, des milliers de familles ont commencé leur retour vers leurs foyers au Liban.
Entre soulagement et désespoir : le témoignage des déplacés
Les scènes aux postes frontières étaient chargées d’émotion. Des familles entassées dans des véhicules, transportant des valises, des matelas et des couvertures, attendaient patiemment. Les enfants, certains enveloppés dans des couvertures, d’autres portant des sacs à dos, accompagnaient leurs mother and father.
Parmi eux, Hasan Fliti, un commerçant de 54 ans, retournait au Liban avec sa femme et ses deux enfants après avoir passé plusieurs mois en Syrie. « Nous avons dû tout abandonner : notre maison, notre travail, nos proches. Je suis soulagé que les frappes aériennes aient cessé, mais je crains ce que nous allons retrouver en arrivant », a-t-il confié.
Wafa Wehbe, 37 ans, a partagé un mélange de tristesse et de soulagement. « Ma maison à Khiam a été détruite, mais revenir au Liban reste indescriptible, même si c’est pour pleurer nos martyrs. » Wehbe prévoit de rester chez sa sœur en attendant de trouver une resolution sturdy.
Ghinwa Arzouni, originaire du sud du Liban, a exprimé sa crainte de faire le trajet retour. « Notre maison semble intacte, mais il faudra vérifier sur place. Nous espérons que la prochaine fois que nous viendrons en Syrie, ce sera comme touristes et non comme déplacés. »
Une organisation à flux tendu
Jeudi, plus de 4 000 personnes ont franchi la frontière pour rentrer au Liban, selon un responsable de la sécurité syrienne au poste de Jousieh. Cela fait suite à 2 000 retours enregistrés dès le premier jour du cessez-le-feu.
Le corridor frontalier était rempli de familles attendant que leurs passeports ou cartes d’identité soient tamponnés. Certains fumaient, d’autres étaient assis sur leurs bagages, patientant dans un mélange de fatigue et d’anticipation.
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