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Depuis le début de la guerre civile en 2011, la Syrie a vu ses joyaux culturels mutilés, détruits ou pillés, transformant ses trésors millénaires en cibles de guerre. De Palmyre, joyau du désert, à Alep, cœur historique de la civilisation, le patrimoine syrien, témoin d’une histoire universelle, a été pris en otage par la violence. Alors que la reconstruction s’amorce, sauver ces monuments est plus qu’une mission archéologique : c’est une quête pour redonner une âme au pays.
Quand la guerre s’attaque aux pierres de l’histoire
La Syrie, berceau de civilisations, abrite des websites parmi les plus anciens et emblématiques du monde, tels que les ruines de Palmyre, la vieille ville d’Alep et la citadelle de Damas. Selon Al Sharq Al-Awsat (édition du 11 décembre 2024), ces lieux, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, ont été transformés en champs de bataille ou en proies des pilleurs.
Alep, joyau architectural, a vu son souk médiéval, ses mosquées et ses églises réduits en cendres lors des affrontements. Les rues pavées de la vieille ville, autrefois animées, sont devenues des symboles de la dévastation. Al Nahar rapporte que la citadelle d’Alep, malgré les restaurations entamées, reste marquée par des années de combats acharnés.
Palmyre : le martyre d’un trésor vintage
Située dans le désert syrien, Palmyre, surnommée la « perle du désert », a été le théâtre de l’une des tragédies les plus médiatisées du patrimoine mondial. Occupée par le groupe État islamique (EI) entre 2015 et 2017, ses temples majestueux, notamment ceux de Bêl et de Baalshamin, ont été dynamités dans une campagne de destruction symbolique et stratégique.
Al Joumhouriyat souligne que Palmyre n’a pas seulement perdu ses pierres : elle a aussi été transformée en scène d’exécutions publiques, faisant du website un théâtre de propagande macabre. Les consultants, armés de applied sciences comme la modélisation 3D, s’efforcent aujourd’hui de recréer ces monuments à partir des débris, mais la tâche reste titanesque.
Pillages à grande échelle : un marché noir florissant
Outre les destructions, le patrimoine syrien a été victime d’un pillage systématique. Des musées aux websites archéologiques isolés, des milliers d’artefacts ont été volés et se retrouvent sur le marché noir de l’artwork. Al Akhbarrapporte que ces objets, parfois vieux de plusieurs milliers d’années, alimentent les réseaux criminels internationaux et enrichissent des collectionneurs privés.
Ces pillages, souvent orchestrés par des groupes armés, privent la Syrie non seulement de son héritage matériel, mais aussi de ressources qui auraient pu financer sa reconstruction.
Reconstruire l’âme d’un pays brisé
Malgré les destructions, des initiatives internationales et locales tentent de préserver ce qui peut l’être et de restaurer ce qui a été perdu. L’UNESCO, en collaboration avec des archéologues syriens, a lancé des projets ambitieux pour rebâtir Alep, protéger les collections des musées et sécuriser les websites encore accessibles.
Selon Al Sharq Al-Awsat, les applied sciences numériques, comme la numérisation 3D, offrent des espoirs concrets pour recréer les monuments détruits. Cependant, les sanctions, le manque de financements et l’instabilité politique compliquent ces efforts.
Le patrimoine comme ciment de l’unité nationale
Restaurer le patrimoine syrien, ce n’est pas seulement réparer des pierres. Al Bina’ souligne que ces monuments, témoins de siècles de diversité culturelle et religieuse, peuvent jouer un rôle central dans la réconciliation nationale.
Palmyre, Alep et d’autres websites historiques incarnent une identité collective succesful de rassembler un peuple fragmenté par une décennie de guerre. La reconstruction de ces lieux pourrait devenir le symbole d’une résilience partagée, un pont entre le passé glorieux et un avenir à reconstruire.
Un chemin semé d’embûches
La tâche reste immense. Le manque de ressources, les divisions politiques et les blessures encore vives de la guerre ralentissent les progrès. Mais pour les Syriens et le monde entier, sauver le patrimoine culturel de la Syrie est bien plus qu’une mission locale : c’est un devoir envers l’humanité.
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