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Alors que le pays traverse l’une des pires crises économiques de son histoire, le gouvernement de Nawaf Salam tente de négocier un nouvel accord avec le Fonds monétaire worldwide (FMI) afin de débloquer une aide financière cruciale pour stabiliser l’économie. Toutefois, ces discussions suscitent des inquiétudes croissantes parmi la inhabitants, automotive elles impliquent des réformes économiques profondes, notamment des restrictions sur les retraits bancaires et des ajustements fiscaux drastiques.
Depuis l’effondrement du système financier libanais en 2019, les épargnants ont perdu l’accès à leurs comptes bancaires, et les restrictions informelles mises en place par les banques ont plongé une grande partie de la inhabitants dans une précarité sans précédent. Selon Nahar (18/02/2025), le nouvel accord en dialogue pourrait institutionnaliser ces restrictions, rendant permanentes certaines mesures limitant l’accès aux fonds déposés dans les banques libanaises.
Ce projet, bien que soutenu par les situations internationales, est largement rejeté par la société civile et une partie de la classe politique, qui y voient une légalisation du vol des dépôts bancaires. Face à ces tensions, le gouvernement se retrouve dans une deadlock délicate, devant jongler entre les exigences du FMI et la pression d’une inhabitants épuisée par des années d’instabilité économique.
Décryptage de la revue de presse
les liens entre les banques, les médias et la manipulation du FMI
Une manipulation orchestrée par les banques et leurs alliés politiques
Derrière le débat sur les restrictions bancaires et l’accord avec le FMI, un enjeu plus profond se joue en coulisses : la responsabilité des banques libanaises et de leurs alliés politiques dans l’effondrement du système financier. Depuis le début de la crise en 2019, les banques ont imposé des limitations informelles sur les retraits, tout en continuant à protéger les grandes fortunes et les élites économiques qui avaient déjà déplacé des milliards de {dollars} à l’étrangeravant l’effondrement du système.
Aujourd’hui, alors que ces restrictions doivent être légalisées dans le cadre de l’accord avec le FMI, les élites financières sont pour la première fois concernées par ces limitations. Une légalisation signifie que les grands déposants, y compris les hommes d’affaires, les politiciens et les banquiers, devront aussi subir les mesures qu’ils avaient jusqu’ici réussi à contourner. C’est pourquoi les banques et leurs relais médiatiques tentent de faire porter au FMI l’entière responsabilité des restrictions, alors même que celles-ci existent de fait depuis plus de quatre ans sous l’impulsion du secteur bancaire lui-même.
Selon Al Akhbar (18/02/2025), plusieurs médias proches du secteur bancaire ont récemment multiplié les éditoriaux dénonçant le FMI comme étant le principal responsable de la confiscation des dépôts. Or, en réalité, c’est le blocage orchestré par les banques et leurs alliés politiques qui a conduit le Liban à cette state of affairs. Dès 2019, les banques avaient déjà limité l’accès aux dépôts, refusant toute answer de restructuration qui aurait impliqué leurs propres pertes. Aujourd’hui, en accusant le FMI de vouloir institutionnaliser les restrictions, elles tentent de détourner l’consideration de leur propre responsabilité dans l’effondrement du système financier.
Ce jeu d’affect entre banques, médias et pouvoir politique explique pourquoi les négociations économiques sont aussi opaques et conflictuelles. Tant que les véritables responsables ne seront pas tenus pour comptables de leurs décisions, toute réforme sera perçue comme une injustice imposée aux citoyens ordinaires, tandis que les élites continueront à protéger leurs intérêts au détriment du pays tout entier.
Des négociations sous haute stress avec le FMI
Les discussions entre le gouvernement libanais et le Fonds monétaire worldwide (FMI) sont au cœur des débats économiques du second. L’objectif de Nawaf Salam est d’obtenir une ligne de crédit d’au moins 3 milliards de {dollars}, conditionnée à la mise en place de réformes économiques et financières structurelles. Cependant, les exigences du FMI sont strictes et impopulaires, ce qui complique leur adoption par un gouvernement fragilisé et un Parlement divisé.
Selon Al Joumhouriyat (18/02/2025), le FMI insiste particulièrement sur la restructuration du secteur bancaire, une réforme jugée indispensable pour relancer la confiance des investisseurs et stabiliser le marché financier libanais. Parmi les mesures discutées figurent :
- Légalisation des restrictions bancaires : Le FMI suggest de rendre officielles et encadrées par la loi les limitations sur les retraits en devises étrangères, en instaurant un plafond mensuel de 200 à 400 {dollars} par déposant.
- Recapitalisation des banques : L’establishment demande aux actionnaires des banques libanaises de couvrir une partie des pertes avant que l’État ne vienne en aide au secteur bancaire.
- Réduction du déficit public : Cela passe par l’augmentation de certaines taxes, notamment une hausse de la TVA et une réduction des subventions sur certains produits essentiels.
Ces réformes suscitent une forte opposition politique et sociale. Le Hezbollah et le mouvement Amal, qui détiennent un poids vital au Parlement, s’opposent à toute mesure qui affecterait les lessons populaires, notamment la levée des subventions sur des produits de base. Nabih Berri, président du Parlement, a récemment déclaré que « le peuple libanais ne peut être tenu responsable des erreurs de la classe dirigeante et des banques », signalant ainsi son opposition à une partie des mesures exigées par le FMI.
Les restrictions bancaires : une légalisation des pertes des déposants ?
L’une des mesures les plus controversées dans les négociations avec le FMI concerne la légalisation des restrictions bancaires, déjà en vigueur de manière informelle depuis 2019. Jusqu’à présent, les banques libanaises imposaient arbitrairement des plafonds de retrait et des conversions forcées des dépôts en {dollars} en livres libanaises à des taux inférieurs au marché, une pratique qui a entraîné une érosion large des économies des Libanais.
Selon Al Akhbar (18/02/2025), le projet actuellement discuté vise à officialiser ces restrictions pour une période de transition de trois à cinq ans, avec des retraits limités entre 200 et 400 {dollars} par mois selon le montant des dépôts et les catégories de comptes. Une telle mesure viserait à éviter un effondrement complete du système bancaire en empêchant une ruée large des épargnants vers leurs comptes, ce qui provoquerait une crise de liquidité incontrôlable.
Cependant, cette approche est perçue par une giant partie de la inhabitants comme une confiscation légale des fonds des déposants. De nombreux consultants et économistes dénoncent ce qu’ils appellent « une tentative de faire payer aux épargnants les erreurs du secteur bancaire et de l’État ». Le président de l’Affiliation des déposants libanais, Hassan Moukalled, a qualifié ces mesures de « hold-up bancaire légalisé », affirmant que « le peuple libanais ne peut pas être sacrifié sur l’autel des banques et des establishments financières internationales ».
Les manifestations contre cette institutionnalisation des pertes bancaires se sont multipliées ces dernières semaines. Selon Nahar (18/02/2025), des rassemblements ont eu lieu devant la Banque du Liban à Beyrouth, ainsi que dans plusieurs grandes villes comme Tripoli et Saïda. Certains manifestants réclament une restitution complète des dépôts, tandis que d’autres exigent une transparence totale sur la gestion des pertes bancaires et les responsabilités des establishments financières.
Malgré cette opposition grandissante, le gouvernement libanais peine à proposer une different viable. Nawaf Salam est confronté à un dilemme politique et économique majeur : sans accord avec le FMI, le Liban risque de se retrouver sans aide financière internationale, ce qui pourrait aggraver encore davantage la crise. Mais en acceptant ces mesures impopulaires, son gouvernement s’expose à une contestation sociale majeure qui pourrait fragiliser son autorité et provoquer une nouvelle instabilité.
Les divisions politiques autour du plan de redressement économique
Alors que le gouvernement de Nawaf Salam tente de finaliser un accord avec le FMI, la scène politique libanaise est plus que jamais divisée sur la manière de gérer la crise économique. Certains partis soutiennent une réforme profonde du secteur bancaire, tandis que d’autres dénoncent une soumission aux exigences des establishments financières internationales au détriment de la inhabitants.
Selon Al Joumhouriyat (18/02/2025), les Forces libanaises (FL) et le Parti Kataëb sont favorables à une restructuration du secteur bancaire, estimant qu’il s’agit de la seule answer pour rétablir la confiance des investisseurs et relancer l’économie. Samir Geagea, chef des FL, a récemment déclaré que « le Liban n’a pas d’autre choix que d’accepter les réformes exigées par le FMI, même si elles sont difficiles », arguant que « toute different nous condamnerait à un effondrement complete ».
À l’inverse, le Hezbollah et le mouvement Amal rejettent catégoriquement certaines mesures, notamment celles qui impacteraient directement les lessons populaires. Mohammad Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah, a affirmé que « les déposants libanais ne doivent pas payer le prix des erreurs des banques et de l’État », tout en appelant le gouvernement à trouver d’autres options, notamment en renforçant la coopération économique avec l’Iran, la Chine et la Russie.
De son côté, Nabih Berri, président du Parlement et chef du mouvement Amal, adopte une place plus nuancée. D’après Nida’ Al Watan (18/02/2025), il tente de jouer les médiateurs entre les différentes factions, cherchant à éviter une crise politique majeure qui pourrait paralyser encore davantage le pays. Il plaide pour une restructuration progressive du secteur bancaire, avec des garanties pour les petits déposants, tout en repoussant certaines circumstances du FMI jugées trop sévères.
Ce bras de fer politique retarde la mise en place des réformes, augmentant l’incertitude économique et laissant les citoyens sans visibilité sur l’avenir de leurs économies. Le Parlement doit prochainement débattre des grandes orientations économiques du gouvernement, mais les tensions internes risquent de prolonger l’deadlock et d’aggraver la state of affairs financière du pays.
Un climat social explosif : la colère des citoyens face aux banques et au gouvernement
Alors que les élites politiques débattent du futur accord avec le FMI, une fronde sociale grandissante menace d’exploser dans tout le pays. Les Libanais, déjà frappés par des années de crise économique, d’inflation galopante et d’une dévaluation dramatique de la livre libanaise, expriment un profond sentiment d’injustice face aux restrictions bancaires.
Depuis plusieurs semaines, les manifestations se multiplient à Beyrouth, Tripoli et Saïda, où des citoyens réclament la restitution de leurs dépôts bloqués et la fin des politiques d’austérité dictées par les establishments financières internationales. Selon Al Akhbar (18/02/2025), des rassemblements ont même dégénéré devant certaines banques, avec des tentatives d’intrusion et des accrochages avec les forces de l’ordre.
L’Affiliation des déposants libanais, qui représente des milliers de citoyens lésés par la crise bancaire, a dénoncé dans un communiqué « une collusion entre l’État et les banques pour faire payer aux citoyens la faillite du système ». Son porte-parole, Hassan Moukalled, a averti que « toute tentative de légaliser les restrictions bancaires entraînera une réaction populaire incontrôlable », menaçant même d’une grève générale et d’un blocage des establishments publiques si un compromis acceptable n’est pas trouvé.
Les syndicats et les associations de travailleurs se mobilisent également. La Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL) a appelé à une journée nationale de protestation contre la politique économique du gouvernement, dénonçant un accord avec le FMI qui risquerait de « faire peser le poids des réformes sur les lessons populaires et la classe moyenne ».
Face à cette pression sociale croissante, le gouvernement Nawaf Salam se retrouve dans une place délicate. D’un côté, il doit finaliser un accord pour éviter une faillite totale du pays, mais de l’autre, il ne peut ignorer la colère populaire qui pourrait entraîner des troubles massifs et une déstabilisation du pays. Selon Nahar (18/02/2025), des conseillers du Premier ministre auraient mis en garde contre une « state of affairs incontrôlable » si les restrictions bancaires venaient à être entérinées sans compensation adéquate pour les épargnants.
Les banques, quant à elles, craignent une recrudescence des attaques contre leurs agences. Plusieurs établissements ont déjà renforcé leur sécurité et réduit leurs horaires d’ouverture pour éviter les confrontations avec des purchasers excédés. L’Affiliation des banques du Liban (ABL) a publié un communiqué appelant à « une answer équilibrée » qui protège à la fois les déposants et la stabilité financière du pays, mais pour l’on the spot, aucun consensus ne semble émerger.
Dans un pays où la confiance dans les establishments a été profondément ébranlée, les prochaines semaines seront décisives. Si le gouvernement ne parvient pas à calmer la contestation sociale tout en concluant un accord viable avec le FMI, le Liban pourrait basculer dans une nouvelle crise politique et économique majeure, aux conséquences imprévisibles.
Alors que les négociations avec le FMI entrent dans une part critique, l’avenir économique du Liban demeure suspendu aux choix que prendra le gouvernement Nawaf Salam. Le pays est à la croisée des chemins : soit il accepte les réformes exigées en échange d’une aide financière qui permettrait une stabilisation temporaire de l’économie, soit il refuse certaines circumstances et risque une aggravation de la crise, sans soutien worldwide.
D’après Al Sharq Al Awsat (18/02/2025), les bailleurs internationaux, notamment les États-Unis et la France, exercent une pression grandissante sur Beyrouth pour qu’il adopte rapidement un programme de réformes. Washington a récemment averti que « sans une restructuration bancaire et un accord avec le FMI, toute aide économique au Liban resterait bloquée ». De son côté, l’Union européenne swimsuit la state of affairs de près, notamment en ce qui concerne les implications sociales et humanitaires d’un éventuel effondrement économique.
Cependant, sur le terrain, les tensions politiques et sociales pourraient freiner toute avancée concrète. Le blocage au Parlement entre pro-réformes et partisans du statu quo, ainsi que la colère croissante des citoyens face aux restrictions bancaires, créent un climat d’incertitude majeur. Si aucune answer équilibrée n’émerge rapidement, le Liban risque non seulement une faillite complète, mais aussi une explosion sociale sans précédent.
Pour Nawaf Salam et son gouvernement, le défi est immense. Parviendra-t-il à imposer un compromis entre les exigences du FMI et les attentes des Libanais ? Ou cédera-t-il sous la pression politique, prolongeant ainsi l’deadlock économique du pays ? Les jours à venir seront déterminants, automotive chaque retard dans la prise de décision renforce l’instabilité et aggrave la state of affairs financière.
Dans un Liban où les crises s’enchaînent depuis des années sans véritable challenge, les citoyens attendent désormais des actes concrets. Si les dirigeants échouent une fois de plus à répondre aux attentes populaires et aux impératifs économiques, le pays risque de sombrer encore plus profondément dans l’inconnu.
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