Aujourd’hui, lors d’une conférence de presse dans son bureau à Tripoli, le député Ihab Matar a mis en lumière une crise alarmante touchant les pompiers de la ville. Depuis près de six mois, ces derniers n’ont pas perçu leurs salaires, plongeant ainsi de nombreuses familles dans une state of affairs précaire. Matar a imputé cette state of affairs à un conflit personnel entre le président de l’Union des municipalités du Fayhaa, Hassan Ghamraoui, et le maire de Tripoli, Riyad Yamak.
Un ultimatum de deux semaines
Dans son discours, Matar a donné un ultimatum de deux semaines pour qu’une answer soit trouvée, permettant ainsi aux pompiers de Tripoli de recevoir leurs salaires. “Cette state of affairs est une véritable farce qui ne peut plus durer. Les hommes et femmes du corps de pompiers méritent de recevoir leurs droits sans délai”, a-t-il déclaré.
Une crise qui perdure depuis trois ans
Le député a également évoqué une state of affairs plus massive affectant Tripoli et le Liban depuis environ trois ans. “Lorsque j’ai choisi de m’engager en politique, c’était avec l’objectif de défendre les opprimés et de garantir les droits des citoyens marginalisés. Aujourd’hui, mon consideration se porte particulièrement sur la crise des pompiers de Tripoli et de l’Union”, a-t-il expliqué.
Des salaires impayés et des situations de travail déplorables
Les pompiers de Tripoli sont en première ligne pour protéger la ville contre les incendies et autres risks. Pourtant, ils peinent à percevoir leurs salaires depuis 2022. Selon Matar, chaque pompier a des arriérés de salaire variant entre 350 et 500 hundreds of thousands de livres libanaises, selon la taille de leur famille. De plus, aucune couverture médicale ne leur est fournie.
Depuis avril dernier, ils n’ont reçu aucun salaire, malgré les efforts de Matar pour sensibiliser les autorités concernées, notamment l’Union des municipalités et le ministère de l’Intérieur. “Les pompiers ne peuvent plus attendre. Ce file traîne depuis des mois, et les promesses de résolution n’ont jamais abouti”, a-t-il ajouté.
Un conflit personnel qui bloque la state of affairs
Matar a souligné que la ville de Tripoli est bien consciente que le conflit entre la municipalité de Tripoli et celle de Beddaoui, actuellement à la tête de l’Union, est un impediment majeur. “Ces conflits personnels ne nous concernent pas. Ce qui compte, c’est que les pompiers reçoivent leurs salaires. 52 membres du corps de pompiers et 130 employés de l’Union sont dans la même state of affairs, sans revenu”, a-t-il martelé.
Des fonds nécessaires pour débloquer la crise
Le montant complete des arriérés dus par la municipalité de Tripoli à l’Union s’élève à environ 30 milliards de livres, tandis que le corps des pompiers attend toujours 31 milliards de livres. Matar a précisé que ces montants doivent être débloqués pour permettre le paiement des salaires. Toutefois, il a également insisté sur la nécessité de trouver une answer sturdy garantissant des salaires réguliers.
Des options en attente
Matar a exprimé sa frustration face à l’inaction des autorités, malgré les multiples réunions et interventions pour résoudre la state of affairs. “L’Union et la municipalité de Tripoli doivent assumer leurs responsabilités. Nous avons vu cette semaine un mouvement de colère parmi les pompiers, et je crains une escalade”, a-t-il averti.
Il a annoncé qu’une dernière tentative de médiation est en cours, avec le soutien du ministre de l’Intérieur, Bassam Mawlawi, qui s’est déjà engagé à trouver une answer. “Nous donnons deux semaines pour une résolution, faute de quoi je soutiendrai les pompiers dans leur droit d’escalader leurs actions”, a-t-il déclaré.