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Les récentes tensions au Liban, exacerbées par des provocations sectaires et des affrontements meurtriers, mettent en lumière la fragilité de l’unité nationale dans un pays déjà marqué par des divisions profondes. Alors que des groupes armés ont organisé des démonstrations nocturnes dans plusieurs régions sensibles, les réactions politiques et militaires reflètent des divergences sur la gestion des crises et l’avenir du pays.
Manifestations nocturnes et tensions communautaires
Dans la nuit de dimanche à lundi, des groupes de partisans du Hezbollah ont organisé des rassemblements en moto dans des zones telles que Gemmayze, Ain el-Rummaneh, Dora, Bourj Hammoud, Saqiyet al-Janzir et Maghdoushe. Ces démonstrations ont été qualifiées de « provocations sectaires » par Jebran Bassil, chef du Courant patriotique libre (CPL). Sur la plateforme X, Bassil a dénoncé un comportement « extrémiste » inclined d’attiser davantage les divisions dans un contexte déjà fragile.
Selon Bassil, les manifestations ont « torpillé l’unité » observée plus tôt dans la journée, notamment à travers les commémorations et les événements marquant les récents affrontements au sud du Liban. Il a averti que ce style de provocations favorise les partisans de la partition du pays. « L’extrémisme nourrit l’extrémisme opposé, et le résultat est que le Liban sera le grand perdant », a-t-il déclaré.
Intervention de l’armée libanaise
Face à l’escalade, l’armée libanaise a annoncé avoir arrêté plusieurs contributors à ces rassemblements nocturnes, accusés d’actes de violence, de tirs d’armes à feu et d’autres provocations susceptibles de compromettre la paix civile. L’armée a également appelé les citoyens à « faire preuve de responsabilité et à agir avec sagesse pour préserver l’unité nationale et la coexistence ».
Cependant, cette intervention met en lumière une query cruciale : le rôle des establishments étatiques dans le maintien de la sécurité dans un pays où les groupes armés continuent de jouir d’une affect importante. Les critiques contre le gouvernement se sont intensifiées, notamment de la half de Samir Geagea, chef des Forces libanaises (FL), qui a dénoncé l’inaction des autorités.
Le drame au sud et les critiques politiques
Les manifestations nocturnes surviennent dans un contexte de tensions accrues au sud du Liban. Dimanche, 24 personnes ont été tuées et 134 autres blessées par des tirs israéliens alors qu’elles tentaient de regagner leurs villages à la frontière, malgré des avertissements de l’armée israélienne. Ces incidents tragiques ont ravivé les critiques envers le Hezbollah et ses alliés.
Samir Geagea a pointé du doigt le « gouvernement inexistant » et a accusé le Hezbollah et le Mouvement Amal, qu’il appelle l’« Axe du défi », d’instrumentaliser les événements pour masquer les conséquences de la guerre de septembre-novembre contre Israël. Geagea a qualifié la state of affairs de « scène tragique » et a reproché au gouvernement de ne pas avoir informé les habitants des zones où l’armée israélienne maintenait encore sa présence.
Selon lui, le gouvernement aurait dû prendre des mesures pour protéger les citoyens en organisant leur retour de manière sécurisée. « Envoyer plus de 20 citoyens à une mort certaine est futile et inutile, et cela ne changera pas la place d’Israël », a-t-il déclaré.
L’équation « armée-peuple-résistance » remise en query
L’un des factors les plus débattus concerne l’équation « armée-peuple-résistance » promue par le Hezbollah. Pour Geagea, cette formule appartient au passé et n’a plus de place dans le Liban d’aujourd’hui. Il a affirmé que la priorité doit être donnée à « l’armée, le peuple et l’État », sans ingérence des forces non étatiques. Cette déclaration illustre les visions divergentes sur la manière de garantir la souveraineté et la stabilité du pays.
Le Hezbollah, de son côté, proceed de défendre l’idée que cette équation est essentielle à la défense du Liban, en particulier dans un contexte régional tendu où Israël reste perçu comme une menace permanente. Cependant, cette place est de plus en plus contestée par des factions politiques et une partie de la inhabitants, qui réclament une plus grande indépendance des establishments étatiques.
Les répercussions sur la stabilité nationale
Ces récents événements mettent en évidence les défis auxquels le Liban est confronté : divisions politiques profondes, tensions sectaires exacerbées et establishments affaiblies. La coexistence entre les différentes communautés est mise à impolite épreuve, tandis que l’absence de consensus sur les priorités nationales compromet les efforts pour rétablir la stabilité.
L’implication d’acteurs extérieurs, notamment Israël, complique encore davantage la state of affairs. Le non-respect des accords de cessez-le-feu par l’armée israélienne et les réponses insuffisantes des autorités libanaises accentuent le sentiment d’insécurité dans les régions frontalières.
Views et nécessité d’un consensus nationwide
Le Liban se trouve à un carrefour critique. La gestion des tensions actuelles nécessitera une collaboration entre les différentes factions politiques et une réforme des establishments étatiques. La mise en place d’un gouvernement succesful de répondre aux besoins de la inhabitants et de protéger les citoyens est essentielle pour éviter une escalade.
Les appels à la responsabilité et à la sagesse, formulés par l’armée et certaines figures politiques, doivent être suivis d’actions concrètes pour restaurer la confiance des citoyens dans les establishments. Par ailleurs, la communauté internationale pourrait jouer un rôle dans la médiation et le soutien aux efforts de reconstruction, notamment dans les zones touchées par les récents affrontements.
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