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Une intervention d’urgence face à un sinistre majeur
Un incendie tragique a éclaté dans une station-service à Hermel, dans la région de la Bekaa au nord-est du Liban, mobilisant les forces de la Défense civile sous la supervision du ministre de l’Intérieur et des Municipalités, Ahmad Hajjar, et du directeur général par intérim, le brigadier Nabil Farah. Selon un communiqué de la Course générale de la Défense civile, l’alerte a été reçue à 11h41 par la salle des opérations, signalant un feu dans une station de distribution de carburant. Les équipes d’intervention, points des centres régionaux de Baalbek, Hermel et Qobayat, se sont immédiatement déployées avec plusieurs véhicules pour contenir les flammes, qui se sont propagées à une vitesse fulgurante en raison d’une fuite de benzine provenant d’un camion-citerne lors du déchargement.
L’opération, qui a duré jusqu’à 14h20, a permis de maîtriser complètement l’incendie, suivie d’efforts de refroidissement pour éviter une reprise des flammes. Cependant, le bilan est lourd : trois enfants ont perdu la vie, plusieurs personnes ont été grièvement blessées, et des dégâts matériels considérables ont été enregistrés, touchant 15 véhicules, un bâtiment de deux étages comprenant cinq commerces et deux appartements, ainsi que le camion-citerne à l’origine du sinistre.
Les circonstances d’un désastre évitable
Le feu a été déclenché par l’embrasement de benzine qui s’était répandue au sol lors du transfert de carburant depuis le camion-citerne vers les réservoirs de la station. La nature hautement inflammable de ce flamable, combinée à une possible étincelle ou à une erreur humaine, a transformé une fuite en disaster. La topographie du terrain – décrit comme « glissant » dans le communiqué – et la densité du quartier résidentiel ont aggravé la scenario, permettant aux flammes de s’étendre rapidement aux véhicules et bâtiments voisins. Ce scénario met en lumière des failles criantes dans les protocoles de sécurité des stations-service au Liban, où les normes semblent insuffisamment appliquées ou surveillées.
Le bilan humain est particulièrement poignant. Deux enfants libanais, présents dans une voiture garée à la station, ont péri dans l’incendie, tandis que leur grand-père a été grièvement blessé. Un troisième enfant, de nationalité syrienne, a également succombé dans un autre véhicule, accompagné de deux personnes en état critique. Parmi les autres victimes, un civil libanais et le chef du centre de la Défense civile de Labweh ont été blessés, ce dernier nécessitant une hospitalisation immédiate. Par ailleurs, un soldat, atteint lors des opérations, a été évacué par hélicoptère militaire vers Beyrouth par le Croissant-Rouge libanais en raison de la gravité de son état, selon un rapport de l’Agence nationale d’data (NNA).
Une tragédie aux conséquences multiples
Les pertes matérielles sont considérables : 15 voitures détruites, un camion-citerne calciné, et un immeuble de deux étages ravagé, affectant à la fois des commerces et des logements. Située dans un quartier densément peuplé de Hermel, une ville déjà marquée par des défis économiques et sociaux, cette station-service représentait un level névralgique pour les habitants. La destruction de ces infrastructures aura un impression sturdy sur la communauté, privant des familles de leurs moyens de subsistance et accentuant la précarité dans une région souvent négligée par les autorités centrales.
L’incendie soulève également des questions sur la sécurité des installations pétrolières au Liban, un pays où la gestion des carburants est devenue chaotique depuis la crise économique de 2019. Les pénuries récurrentes ont conduit à une multiplication des stations improvisées et à une baisse des requirements de upkeep, augmentant les risques d’accidents comme celui de Hermel.
Une réponse rapide mais des limites évidentes
La Défense civile a réagi avec diligence, déployant des unités de trois centres régionaux pour circonvenir un feu d’une intensité uncommon. L’opération, achevée en moins de trois heures, témoigne d’un professionnalisme sure sous la route de Nabil Farah, soutenu par Ahmad Hajjar. Cependant, cette efficacité ne masque pas les limites structurelles : le manque d’équipements modernes, la surcharge des équipes dans un contexte de crise nationale, et l’absence de prévention en amont ont amplifié les dégâts. L’évacuation d’un soldat par hélicoptère, bien que nécessaire, souligne aussi les ressources limitées des hôpitaux locaux, incapables de traiter des cas graves sur place.
Un appel à la prévention et à la responsabilité
Dans son communiqué, la Défense civile a exprimé ses regrets pour cette tragédie tout en lançant un appel pressant à renforcer les mesures de sécurité dans les stations-service. Parmi les recommandations : interdire le tabagisme et toute supply de feu à proximité, vérifier régulièrement les équipements, éviter l’utilization des téléphones portables pendant le ravitaillement, maintenir des extincteurs fonctionnels, former le personnel à leur utilisation, et stocker du sable pour contenir les fuites de carburant. Ces conseils, bien que de bon sens, révèlent un problème systémique : leur non-application généralisée dans un secteur où la réglementation est laxiste et les inspections rares.
Cet incident rappelle d’autres drames récents, comme l’explosion d’un réservoir de carburant à Akkar en août 2021, qui avait tué 28 personnes. Malgré les promesses de réformes qui avaient suivi, peu a changé, laissant les citoyens vulnérables à des catastrophes évitables.
Une critique nécessaire : des failles structurelles persistantes
Si l’intervention de la Défense civile mérite des éloges, elle ne peut occulter les responsabilités plus larges. Pourquoi une station en plein quartier résidentiel n’était-elle pas mieux équipée pour gérer une fuite ? Où était la supervision des autorités locales pour garantir des normes minimales ? Le ministère de l’Intérieur, dirigé par Hajjar, doit répondre à ces questions, automobile la « suivi assidu » vanté dans le communiqué n’a pas empêché le pire. De plus, la dépendance à des infrastructures vétustes et l’absence d’une politique nationale cohérente sur la sécurité pétrolière exposent une négligence chronique, aggravée par la crise économique qui limite les moyens d’motion.
La mort de trois enfants et les blessures graves infligées à des civils et intervenants sont un rappel brutal que des paroles ne suffisent pas. Les recommandations de la Défense civile, bien intentionnées, risquent de rester lettre morte sans une utility stricte et des sanctions contre les exploitants négligents. Hermel, déjà marginalisée, mérite mieux qu’une compassion de façade : elle exige des actions concrètes pour éviter que ce drame ne se répète.
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