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À 12h00 ce samedi 22 mars 2025, le sud du Liban est marqué par une nouvelle obscure de violences, fragilisant la trêve signée en novembre 2024 entre Israël et le Hezbollah. Le centre des opérations d’urgence du ministère libanais de la Santé publique rapporte deux blessés à Kfarkila, tandis qu’un mort et trois blessés sont recensés à Touline lors de raids israéliens, déclenchés après des tirs de roquettes vers Metula. Ces affrontements, dans un contexte de violations répétées de l’accord, suscitent l’inquiétude de la FINUL et des appels à la retenue des deux côtés.
Une matinée d’escalade : les faits à 12h00
À 7h30, quatre roquettes ont été tirées depuis le sud du Liban vers Metula, une localité israélienne proche de la frontière. L’armée israélienne a intercepté trois projectiles, le quatrième tombant sans faire de victimes. En réponse, des frappes aériennes ont visé plusieurs zones au Liban-Sud avant 12h00. À Kfarkila, deux civils ont été blessés par des tirs d’artillerie et transférés à l’hôpital, selon le ministère de la Santé. À Touline, un raid a causé un mort et trois blessés, d’après Al-Manar. À midi, les bombardements touchent Nabatieh (Jabal Safi, Kfarhouna, Jabal al-Rafi, Sajd, Ein Qana), Jezzine (Bassalia, Kfarjouna, Mahmoudiyeh), et Bent Jbeil (Salehani près de Beit Lif). L’armée libanaise a localisé trois lance-roquettes rudimentaires entre Kfar Tibnit et Arnoun, indiquant une activité militaire locale.
La réponse israélienne à 12h00
L’armée israélienne a qualifié les tirs de roquettes de violation de la trêve, tenant le gouvernement libanais responsable. Le général Eyal Zamir a conduit une évaluation matinale, annonçant une réponse ferme. À 12h00, des frappes visent des cibles présumées du Hezbollah, notamment à Melita, Kfarmelki, Kfarchouba et Jebbayn, sans modification des consignes de défense civile en Israël. Ces opérations, visant à neutraliser toute menace, s’inscrivent dans une série d’actions israéliennes qui ont intensifié les tensions depuis novembre 2024.
Une trêve sous pressure depuis novembre
La trêve de novembre 2024, visant un retrait israélien et un redéploiement du Hezbollah au nord du Litani, est mise à impolite épreuve. À 12h00, plus de 1100 violations ont été signalées côté israélien, incluant des raids aériens et des tirs sur des civils. En décembre, neuf morts ont été recensés à Berghoz et Marjeyoun, suivis de 26 victimes en janvier lors d’un retour de déplacés. Le refus israélien de quitter cinq positions stratégiques au Liban-Sud, prolongé au-delà du délai preliminary, alimente les frictions, tandis que des tirs sporadiques depuis le Liban compliquent la state of affairs.
L’appel de la FINUL à 12h00
Andrea Tenenti, porte-parole de la FINUL, a exprimé à 12h00 une « vive inquiétude » face à l’escalade. « Nous avons détecté quatre roquettes à 7h30 vers Metula, suivies d’une réponse immédiate de l’armée israélienne », a-t-il indiqué, appelant les events à éviter une aggravation. Il a mis en garde contre des « conséquences graves » pour la stabilité régionale, déjà fragile après des mois de tensions. À midi, les casques bleus maintiennent leurs positions, surveillant une state of affairs unstable marquée par des pertes civiles.
Les zones affectées : un sud du Liban en crise
À 12h00, les frappes israéliennes ont touché de nombreuses localités. À Nabatieh, Jabal Safi, Jabal al-Rafi, Melita, Ein Qana et Kfarmelki sont bombardés, ainsi qu’Iqlim al-Tuffah. À Jezzine, Bassalia, Kfarjouna et Mahmoudiyeh subissent des raids, tandis qu’à Bent Jbeil, Salehani près de Beit Lif est visé. Kfarchouba et Jebbayn sont également touchés. Ces zones, souvent proches des bastions du Hezbollah, abritent aussi des civils, comme à Touline où un mort a été signalé avant midi, reflétant la gravité des affrontements.
Une enquête en cours : l’origine des roquettes
À 12h00, l’origine des roquettes reste floue. L’armée libanaise enquête sur les lance-roquettes découverts à Nabatieh, mais aucun groupe n’a revendiqué les tirs. Le Hezbollah, actif dans la région, est suspecté par Israël, bien qu’aucune preuve formelle ne soit avancée. Cette incertitude alimente les accusations mutuelles, compliquant les efforts pour établir les responsabilités dans un contexte où les deux events pointent des violations de l’accord.
Un historique de conflit persistant
Depuis le retrait israélien de 2000, la frontière libano-israélienne reste un lobby de tensions. La guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah a coûté plus de 1200 vies libanaises et 160 israéliennes, suivie par la résolution 1701, peu appliquée. L’escalade de 2023-2024, avec une offensive terrestre israélienne, a conduit à la trêve de novembre, mais les violations répétées – plus de 1100 côté israélien – et les tirs depuis le Liban montrent la difficulté à stabiliser la région.
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