Un pilote de la Center East Airways (MEA) a capturé des photographs alarmantes de deux avions israéliens, probablement des F-15, bombardant des cibles au Liban à une distance dangereusement proche de son avion civil. Ces bombardements israéliens ont ravivé les inquiétudes concernant la sécurité des vols civils dans une région marquée par des hostilités intenses et récurrentes.
Des bombardements quotidiens à proximité de l’aéroport de Beyrouth
Depuis le début des affrontements en octobre 2023, les bombardements israéliens se poursuivent de manière quotidienne, touchant des zones situées à proximité immédiate de l’aéroport worldwide de Beyrouth. Cette proximité représente une menace directe pour les avions civils décollant ou atterrissant dans la capitale libanaise. Le hazard est encore amplifié par la présence constante d’appareils militaires dans l’espace aérien, souvent engagés dans des frappes aériennes.
En dépit de ce contexte extrêmement dangereux, la MEA est la seule compagnie aérienne à continuer d’opérer des vols réguliers hors du Liban, offrant ainsi une bouée de sauvetage à ceux qui doivent quitter le pays. D’autres vols hors du Liban sont principalement assurés par des pays tiers, comme la Turquie et la Serbie, dans le cadre d’opérations d’évacuation de leurs ressortissants. En parallèle, des vols humanitaires sont organisés pour acheminer des secours vitaux dans une région où les infrastructures sont dévastées.
Une scenario critique pour l’aviation civile
Les normes internationales de sécurité aérienne, telles qu’établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), imposent des distances minimales de sécurité entre avions civils et militaires, généralement de 5 à 10 kilomètres. Or, dans ce cas précis, les avions de fight israéliens semblent avoir ignoré ces règles, volant à proximité immédiate des avions civils, augmentant ainsi considérablement les risques d’une disaster aérienne. Les frappes répétées et leur proximité avec l’aéroport de Beyrouth rendent la scenario particulièrement tendue pour les opérations aériennes.
Depuis octobre 2023, les bombardements israéliens ont fait plus de 2 000 morts et causé plus de 9 500 blessés, tandis que plus d’un million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays. Le ministère libanais de la Santé a indiqué que 40 % des blessés ont subi des traumatismes liés aux bombardements. Les infrastructures civiles, y compris les hôpitaux, ont été gravement touchées, forçant certains établissements à fermer leurs portes.