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L’élection de Donald Trump pour un second mandat a réveillé les craintes d’un monde plongé dans une instabilité accrue. Fidèle à son approche imprévisible, Trump a déjà commencé à bouleverser les équilibres internationaux en relançant plusieurs initiatives qui avaient marqué sa première présidence.
Il a ainsi confirmé sa volonté de renégocier ou de se retirer de nombreux accords internationaux, ce qui risque d’aggraver l’isolement diplomatique des États-Unis. Par ailleurs, ses décisions économiques, notamment l’augmentation des droits de douane sur les importations chinoises, canadiennes et européennes, menacent de relancer une guerre commerciale mondiale.
Une diplomatie du choc et de la confrontation
Une hostilité ouverte envers le multilatéralisme et les alliances traditionnelles
Depuis son retour au pouvoir, Trump a renoué avec sa stratégie unilatéraliste et transactionnelle, fondée sur le principe que les États-Unis doivent maximiser leurs good points immédiats, au détriment des alliances historiques et des engagements internationaux. Cette approche s’oppose diamétralement à la diplomatie traditionnelle américaine, qui repose sur le management world et la coopération avec ses alliés.
Plutôt que de privilégier la négociation et les compromis, Trump considère la diplomatie comme une série de transactions dans lesquelles chaque partie doit « payer sa half » pour bénéficier du soutien des États-Unis. Ce raisonnement, inspiré de sa carrière dans l’immobilier et le monde des affaires, réduit les relations internationales à de simples rapports de power économiques et militaires.
Ses décisions récentes illustrent parfaitement cette imaginative and prescient :
1. Une menace directe sur l’OTAN : l’Europe sous pression
Trump a réitéré son scepticisme à l’égard de l’OTAN, affirmant que les États-Unis ne continueront pas à garantir la sécurité de leurs alliés sans une augmentation substantielle de leurs contributions financières. Cette place remet en query le principe même de la dissuasion collective, qui repose sur la solidarité entre les membres de l’alliance.
Lors d’un récent sommet, Trump aurait même laissé entendre que les États-Unis pourraient ne pas intervenir militairement si un pays membre était attaqué, à moins que celui-ci ait respecté ses engagements financiers. Cette déclaration a provoqué une onde de choc en Europe, où plusieurs pays dépendent encore largement de l’appui militaire américain.
Face à cette incertitude, certains États membres de l’OTAN, notamment l’Allemagne et la France, ont accéléré leurs projets de défense commune, cherchant à renforcer leurs capacités militaires indépendamment des États-Unis. Mais sans l’engagement clair de Washington, l’OTAN risque de perdre en crédibilité et en dissuasion, ouvrant la porte à des provocations de la Russie, notamment en Europe de l’Est.
2. Une guerre commerciale contre l’Europe : vers une crise transatlantique ?
Trump a annoncé une nouvelle imprecise de hausses de tarifs douaniers sur les importations européennes, ciblant l’industrie vehicle allemande, les produits agricoles français et les applied sciences de pointe.
Il justifie ces mesures par un supposé déséquilibre business en faveur de l’Union européenne, oubliant que les échanges transatlantiques sont mutuellement bénéfiques et interconnectés. Cette politique met en hazard des tens of millions d’emplois de half et d’autre de l’Atlantique et risque de déclencher des représailles de la half de Bruxelles, qui envisage d’imposer des taxes sur les exportations américaines de soja, d’aéronautique et de companies numériques.
Cette nouvelle guerre commerciale fragilise encore davantage les relations entre les États-Unis et leurs alliés historiques, accentuant le sentiment que Trump cherche à saper toute forme de coopération internationale au revenue d’une politique purement nationaliste.
3. Un affrontement direct avec la Chine et la Russie : escalade dangereuse
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Trump a intensifié la rhétorique anti-chinoise et anti-russe, multipliant les sanctions économiques et les déclarations provocatrices.
Une ligne dure contre la Chine : le file explosif de Taiwan
Trump a renforcé le soutien militaire américain à Taiwan, en multipliant les ventes d’armes et les accords de défense. Il a également autorisé des visites officielles de haut niveau à Taipei, une décision qui a immédiatement provoqué la colère de Pékin, qui considère Taiwan comme une province rebelle devant être réintégrée par la power si nécessaire.
Cette politique accroît le risque d’un conflit militaire entre la Chine et les États-Unis, qui pourraient être entraînés dans une confrontation directe si Pékin décidait de lancer une invasion de Taiwan.
Soutien whole à l’Ukraine : un sign fort à la Russie
Contrairement à sa première présidence, où il avait parfois laissé planer le doute sur son engagement envers l’Ukraine, Trump a renforcé l’aide militaire à Kiev, en fournissant des missiles longue portée et des systèmes de défense avancés. Cette politique vise à contenir la Russie et à empêcher toute avancée supplémentaire de Moscou en Ukraine.
Mais cette escalade risque de déclencher une réponse agressive du Kremlin, qui considère cette aide comme une ingérence directe des États-Unis dans ses sphères d’affect.
Le Moyen-Orient sous haute stress
Dès son retour au pouvoir, Donald Trump a réaffirmé son soutien inconditionnel à Israël, adoptant une ligne encore plus dure que lors de son premier mandat. Contrairement à ses prédécesseurs qui cherchaient à maintenir un sure équilibre entre Israël et les Palestiniens, Trump a donné carte blanche au gouvernement de Benyamin Netanyahoupour poursuivre ses politiques de colonisation et d’annexion.
Sa nouvelle administration a immédiatement autorisé la reprise des livraisons de bombes à forte puissance, incluant des munitions conçues pour des frappes de grande envergure, utilisées dans les bombardements intensifs sur Gaza. Cette décision a provoqué un tollé worldwide, plusieurs organisations humanitaires dénonçant l’utilization de ces armes contre des zones densément peuplées.
L’appui de Trump à Israël ne se limite pas aux armes. Il a également suspendu tout financement américain à l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée de l’aide aux réfugiés palestiniens, aggravant encore plus la scenario humanitaire dans les territoires occupés. En reprenant exactement la même rhétorique que Netanyahou, l’administration américaine justifie ces décisions en affirmant qu’Israël doit avoir les « mains libres » pour assurer sa sécurité, sans aucune contrainte diplomatique ou juridique.
Cette posture renforce la place des factions les plus extrémistes du gouvernement israélien, qui se sentent désormais soutenus sans circumstances par Washington. Les projets de colonisation en Cisjordanie, déjà massifs, pourraient s’accélérer considérablement, mettant fin à toute possibilité d’une resolution à deux États.
En parallèle, Trump semble préparer une escalade majeure contre l’Iran, renouant avec une politique de confrontation directe, qui avait marqué la première partie de son premier mandat.
L’administration américaine envisage de nouvelles sanctions économiques de grande ampleur, visant les exportations pétrolières, le secteur bancaire et les industries stratégiques iraniennes. Contrairement à la politique plus mesurée adoptée par l’administration précédente, Trump cherche non seulement à asphyxier l’économie iranienne, mais aussi à pousser Téhéran à la faute, en espérant provoquer une réaction qui justifierait une riposte militaire.
En coulisses, des discussions sont en cours entre Washington et Tel-Aviv pour intensifier les opérations clandestines contre les infrastructures nucléaires iraniennes. Israël, qui a déjà mené plusieurs cyberattaques et assassinats ciblés contre des scientifiques iraniens, pourrait bénéficier d’un feu vert de Trump pour multiplier les frappes sur les websites sensibles du programme nucléaire iranien.
Cette stratégie comporte un risque énorme : une escalade incontrôlable qui plongerait tout le Moyen-Orient dans un conflit ouvert. Si l’Iran décide de riposter directement contre des cibles américaines ou israéliennes, la scenario pourrait dégénérer en guerre régionale, impliquant également le Hezbollah au Liban et d’autres milices alliées à l’Iran en Irak et en Syrie.
En s’alignant totalement sur Israël tout en adoptant une posture belliqueuse envers l’Iran, Trump fragilise encore plus la stabilité du Moyen-Orient.
Ses décisions pourraient pousser l’Iran à accélérer son programme nucléaire, à intensifier ses actions en Syrie, au Liban et en Irak, et à mobiliser ses réseaux pour cibler les intérêts américains dans la région. La montée des tensions augmente la probabilité d’une confrontation directe entre l’Iran et Israël, qui pourrait dégénérer en une guerre régionale de grande ampleur.
Pendant ce temps, les alliés arabes des États-Unis, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, observent la scenario avec inquiétude. Un conflit entre l’Iran et Israël pourrait avoir des répercussions économiques catastrophiques, notamment sur les marchés pétroliers et la sécurité du détroit d’Ormuz, par où transite plus de 30 % du commerce mondial de pétrole.
L’approche de Trump renforce le sentiment anti-américain au sein du monde arabe et musulman, où de nombreux analystes dénoncent une politique basée sur la power, l’alignement whole sur Israël et le mépris des aspirations palestiniennes.
Cette politique pourrait entraîner une montée en puissance des mouvements de résistance et de radicalisation, exacerber les tensions entre l’Occident et le monde musulman et affaiblir la place diplomatique des États-Unis dans la région sur le lengthy terme.
En cherchant la confrontation directe avec l’Iran et en accordant un soutien sans limites à Israël, Trump joue avec le feu, prenant le risque d’un embrasement général du Moyen-Orient qui aurait des conséquences désastreuses pour la sécurité mondiale.
Un protectionnisme économique dangereux pour l’économie mondiale
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a relancé une politique économique ultra-protectionniste, affirmant vouloir protéger l’industrie et les travailleurs américains contre une concurrence étrangère qu’il juge déloyale. Cette approche, qui rappelle celle de son premier mandat, repose sur trois axes majeurs : le relèvement des barrières douanières, un contrôle accru des investissements étrangers et une remise en trigger des accords de libre-échange.
Si Trump présente cette stratégie comme une resolution pour renforcer l’économie américaine et réduire le déficit business, de nombreux consultants estiment qu’elle pourrait provoquer une crise économique mondiale, en fragmentant les marchés et en déclenchant une nouvelle guerre commerciale.
1. Une guerre commerciale à grande échelle : la Chine en première ligne
L’un des premiers actes économiques de Trump après son retour a été de réinstaurer des barrières douanières massives contre la Chine, justifiant cette décision par la nécessité de protéger les industries américaines et de corriger le déficit business bilatéral.
Les mesures comprennent :
- Une augmentation des droits de douane sur les importations chinoises, notamment sur les produits électroniques, les équipements industriels et les panneaux solaires.
- Des restrictions sur l’exportation de applied sciences avancées vers la Chine, visant à ralentir son développement dans les semi-conducteurs et l’intelligence artificielle.
- Une pression accrue sur les entreprises américaines pour rapatrier leur manufacturing, avec des incitations fiscales pour celles qui relocalisent leurs usines aux États-Unis.
Cette politique risque d’envenimer encore plus les relations entre Washington et Pékin, déjà très tendues sur les questions de propriété intellectuelle, de sécurité nationale et d’accès aux matières premières stratégiques.
La Chine a immédiatement réagi en menaçant d’augmenter ses propres tarifs douaniers sur les importations américaines et en réduisant sa dépendance aux applied sciences et aux matières premières venues des États-Unis. Cette escalade pourrait déstabiliser les marchés mondiaux, entraînant une hausse des coûts pour les consommateurs et les entreprises.
2. Un contrôle accru des investissements étrangers : l’Amérique se referme
Trump ne se contente pas d’ériger des barrières tarifaires, il renforce également le contrôle des investissements étrangers aux États-Unis, en particulier dans les secteurs sensibles comme la technologie, l’énergie et la défense.
Les nouvelles mesures imposent :
- Des restrictions sur l’achat d’entreprises américaines par des groupes étrangers, notamment chinois, européens et moyen-orientaux.
- Une surveillance accrue des transferts de applied sciences, empêchant les entreprises étrangères d’accéder à certaines improvements développées aux États-Unis.
- Un filtrage strict des investissements étrangers dans les infrastructures énergétiques et numériques, sous prétexte de sécurité nationale.
Ce protectionnisme financier complique la coopération économique internationale, automobile de nombreux investisseurs étrangers pourraient être dissuadés de placer leur capital aux États-Unis, ce qui pourrait ralentir la croissance américaine elle-même.
Les entreprises américaines, qui dépendent des investissements internationaux pour leur growth, risquent d’être pénalisées par cette fermeture du marché, entraînant une baisse des fusions et acquisitions et un recul de l’innovation.
3. Une remise en trigger des accords de libre-échange : un hazard pour l’UE et l’Asie
Trump a réaffirmé son intention de renégocier ou de se retirer de plusieurs accords de libre-échange, menaçant directement les relations économiques des États-Unis avec l’Union européenne et l’Asie.
Dans le viseur de Trump :
- L’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC) : Trump veut imposer de nouvelles clauses plus favorables aux industries américaines, ce qui pourrait pénaliser les exportations mexicaines et canadiennes.
- Les relations commerciales avec l’Union européenne : il a annoncé de possibles taxes sur les importations de voitures allemandes et de produits agricoles français, aggravant les tensions transatlantiques.
- Le Partenariat transpacifique (PTP) : déjà abandonné sous son premier mandat, Trump rejette toujours toute intégration des États-Unis dans un bloc business avec l’Asie, au second même où la Chine renforce son affect économique dans la région.
Ces décisions pourraient affaiblir le rôle des États-Unis dans l’économie mondiale, en poussant ses partenaires commerciaux à rechercher de nouveaux marchés et alliances.
Un risque de crise financière mondiale
Les analystes économiques mettent en garde contre les conséquences désastreuses d’un protectionnisme exacerbé, qui pourrait :
- Entraîner une inflation mondiale, en augmentant le prix des matières premières et des produits manufacturés.
- Créer une instabilité financière, en perturbant les échanges internationaux et en affaiblissant les marchés boursiers.
- Accélérer une fragmentation économique mondiale, avec des blocs commerciaux qui se replient sur eux-mêmes, rendant le commerce worldwide plus rigide et plus imprévisible.
Certains économistes redoutent un retour à une scenario similaire à celle des années 1930, où un protectionnisme excessif avait aggravé la Grande Dépression en coupant les échanges entre les grandes puissances.
Une stratégie qui pourrait se retourner contre Trump
Si Trump poursuit son programme économique radical, il pourrait non seulement affaiblir les relations commerciales des États-Unis, mais aussi nuire à la propre économie américaine.
Les industries qui dépendent des exportations, comme l’aéronautique, l’agriculture et la technologie, risquent de subir des représailles de la half des partenaires commerciaux américains, réduisant leurs débouchés et mettant en péril des milliers d’emplois.
Par ailleurs, la hausse des coûts pour les entreprises et les consommateurs américains pourrait réduire la compétitivité de l’économie américaine sur le lengthy terme, rendant les produits américains moins attractifs sur le marché mondial.
Trump parie sur une économie autosuffisante, mais l’histoire économique montre que l’interdépendance entre les nations est un facteur de croissance et de stabilité. En reniant ce principe, il risque d’isoler les États-Unis, de provoquer des crises économiques et d’affaiblir la place américaine sur l’échiquier mondial.
L’OTAN fragilisée, un cadeau pour la Russie ?
L’une des préoccupations majeures des alliés des États-Unis concerne la place de Trump vis-à-vis de l’OTAN. Lors de sa première présidence, il avait multiplié les critiques contre l’organisation et menacé de retirer le soutien militaire américain aux membres européens.
De retour à la Maison-Blanche, il sème à nouveau le doute sur l’engagement des États-Unis au sein de l’alliance, ce qui pourrait encourager la Russie à adopter une posture plus agressive en Europe de l’Est.
Les dirigeants européens tentent de renforcer leur coopération en matière de défense, mais sans un soutien clair des États-Unis, l’OTAN risque de perdre en crédibilité et en dissuasion face aux ambitions russes.
Vers un retour du chaos géopolitique ?
L’angle de Donald Trump au cours de ses premières semaines de retour au pouvoir laisse présager une période de forte instabilité sur la scène internationale. Sa volonté de déconstruire les establishments multilatérales, son approche protectionniste et son penchant pour la confrontation risquent de fragiliser les équilibres mondiaux.
Les prochains mois seront décisifs pour savoir si Trump restera fidèle à sa stratégie de rupture totale avec l’ordre worldwide, ou s’il acceptera d’adopter une approche plus pragmatique sous la pression des réalités économiques et géopolitiques.
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