Depuis l’aube, des échanges de tirs ont eu lieu entre les forces de résistance libanaises et l’armée israélienne. Vers 11h, des tirs massifs de roquettes ont été lancés depuis le Sud-Liban en course du nord d’Israël, touchant notamment la région du Galilée. Les sirènes d’alerte ont résonné dans plusieurs localités israéliennes, dont Kiryat Shmona et Kfar Blum. En réponse, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes ciblant des positions du Hezbollah. Plusieurs infrastructures stratégiques israéliennes dans le nord, notamment à Kiryat Biyaik et dans la baie de Haïfa, ont subi des dégâts considérables après la chute de roquettes libanaises.
Les informations rapportent également qu’à 9h30, un tir de missile anti-char depuis le Liban a tué deux soldats israéliens dans la région de Yaroun. Les forces de résistance libanaises ont intensifié leurs attaques contre des cibles militaires israéliennes, frappant des positions à la base militaire de Yiftach vers 10h.
2. Bombardements israéliens en réponse
Israël a réagi rapidement et avec power à ces attaques, multipliant les frappes sur les villes du sud du Liban. Vers 9h, des bombardements ont touché Khiyam et Zrarieh, provoquant d’importants dégâts matériels et plusieurs victimes civiles. Des raids aériens ont également ciblé les villes de Blat, Alma al-Shaab, et Nabatieh al-Fawqa autour de 10h30. Des informations en provenance de Saïda indiquent qu’un raid a frappé une zone résidentielle à Zrariyeh, causant des destructions importantes. Les frappes les plus violentes ont eu lieu dans la région de Naqoura, où des positions proches de la FINUL ont été prises pour cible, provoquant la blessure de deux Casques bleus.
Dans la ville de Tyr, deux raids israéliens ont eu lieu entre 10h et 11h, visant des infrastructures civiles et militaires. D’autres frappes ont touché Jebchit, où trois civils auraient perdu la vie. Ces bombardements surviennent dans un contexte d’intensification des opérations israéliennes le lengthy de la frontière sud, où les forces israéliennes ont multiplié les attaques aériennes et terrestres en réponse aux tirs de roquettes du Hezbollah.
3. Diplomatie et politique : efforts internationaux et tensions croissantes
Sur le plan diplomatique, la scenario au Liban ne cesse de préoccuper la communauté internationale. Tôt ce matin, vers 7h, Amnesty Worldwide a exprimé de vives inquiétudes quant aux ordres d’évacuation émis par Israël à l’encontre des civils du sud du Liban, qualifiant ces mesures de « déplacements forcés potentiellement illégaux » sous le droit worldwide humanitaire.
À 11h, le ministre des Affaires étrangères des États-Unis, Antony Blinken, a exhorté le gouvernement libanais à « assumer ses responsabilités » et à rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, y compris dans le sud, contrôlé en grande partie par le Hezbollah. Blinken a également exprimé son soutien aux efforts internationaux pour éviter une escalade plus massive du conflit dans la région, tout en soulignant la nécessité pour Israël de protéger les civils dans ses opérations.
Vers 10h30, le Parlement libanais a vu une rencontre entre plusieurs blocs politiques, où des discussions ont porté sur les moyens de trouver une resolution politique à la crise. Le président de la Chambre des députés, Nabih Berri, a rencontré le nonce apostolique au Liban pour discuter de l’urgence humanitaire et de la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu.
4. Réactions internationales : condamnations et appels à la désescalade
Les réactions internationales n’ont pas tardé à se multiplier. Vers 9h, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dénoncé les attaques contre les positions de la FINUL à Naqoura, les qualifiant de « violations graves du droit worldwide ». Il a réitéré l’significance de protéger les forces de maintien de la paix opérant dans le sud du Liban.
De son côté, Vassily Nebenzia, représentant everlasting de la Russie auprès des Nations Unies, a déclaré dans une réunion du Conseil de sécurité aux alentours de 2h du matin que « l’escalade choisie par Israël au Liban pourrait provoquer un conflit régional majeur ». Il a appelé à des efforts diplomatiques intensifiés pour empêcher une guerre à grande échelle.
L’Iran, par la voix de son ambassadeur à l’ONU vers 1h30, a condamné les actions israéliennes, affirmant que son pays était prêt à se défendre face à toute agression, mais qu’il ne cherchait pas une confrontation directe. Téhéran a toutefois averti qu’une attaque contre ses intérêts entraînerait une riposte sévère.
5. Le reste : conséquences humanitaires et mobilisations locales
La scenario humanitaire au Liban et dans la région ne cesse de se dégrader. En Palestine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vers 11h30 que les companies de santé dans le nord de Gaza sont pratiquement inexistants, avec des infrastructures détruites et l’accès à l’aide humanitaire complètement bloqué par Israël. La scenario dans cette région devient critique, avec des milliers de civils pris au piège sans possibilité d’évacuation.
De plus, des témoignages sur le terrain confirment que des incendies majeurs se sont déclarés dans plusieurs régions du nord d’Israël après les tirs de roquettes en provenance du Liban. Les companies de secours israéliens sont débordés, avec des incendies qui se propagent rapidement en raison de la chaleur et des circumstances climatiques sèches.
Par ailleurs, sur le plan intérieur libanais, les infrastructures sont gravement touchées. Des routes principales, notamment autour de Tyr et Saïda, sont coupées en raison des bombardements et des dégâts. La pressure est palpable dans les zones urbaines, où la inhabitants craint de nouvelles frappes. Le Croissant-Rouge libanais et d’autres organisations humanitaires locales peinent à gérer l’afflux de blessés et les dégâts matériels.
À 7h ce matin, l’armée israélienne a également diffusé des messages demandant aux habitants du sud du Liban d’évacuer immédiatement la zone, évoquant des risques imminents de bombardements plus intensifs. Cette mesure a soulevé des questions sur la possibilité d’un déplacement massif de populations civiles vers le nord du Liban, dans un contexte où les infrastructures humanitaires sont déjà sous forte pression.