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Depuis des siècles, la civilisation phénicienne intrigue historiens et archéologues, laissant dans son sillage des questions sur l’identité, les origines et l’affect de ce peuple méditerranéen. Dans l’intimité des Phéniciens, écrit par Naji Karam, se suggest de lever le voile sur cette civilisation souvent méconnue, qui a pourtant joué un rôle fondamental dans le développement de la région et dans la diffusion de l’artwork, de la science et de la tradition entre trois continents. Ce livre se distingue par son approche rigoureuse, mettant en avant des recherches actualisées pour démontrer que les Phéniciens, loin d’être de simples commerçants, formaient un peuple complexe, attaché à sa terre, à ses rites et à ses traditions.
Les origines énigmatiques des Phéniciens
La query des origines des Phéniciens reste un débat passionné parmi les historiens. Dans son ouvrage, Karam aborde la confusion autour du nom même de « Phéniciens », un terme qui, comme le souligne l’auteur, n’a jamais été employé par ce peuple pour se désigner lui-même. Les Phéniciens se nommaient probablement « Cananéens », et cette distinction est fondamentale pour comprendre leur notion d’eux-mêmes et leur place dans l’histoire. Selon les études de S. Moscati et M. Napoli citées par Karam, les Phéniciens ne possédaient peut-être pas une unité nationale ou ethnique telle que nous la concevons aujourd’hui, mais ils formaient un ensemble de cités-États partageant une tradition, une langue et des pratiques commerciales communes.
Ce débat étymologique, bien plus qu’une easy querelle de terminologie, soulève des questions profondes sur la définition d’un peuple et sur la conscience collective d’une identité commune. Il est fascinant de constater que cette confusion étymologique a parfois mené certains chercheurs à douter même de l’existence d’une entité phénicienne en tant que telle. Ce flou historique souligne la difficulté de définir un peuple qui, bien que décentralisé et morcelé en cités indépendantes comme Tyr, Sidon et Byblos, a réussi à s’imposer dans toute la Méditerranée et à établir un vaste réseau d’échanges.
L’structure phénicienne : militaire, civile et religieuse
L’un des factors saillants du livre est la mise en lumière des réalisations architecturales des Phéniciens, qui témoignent de leur savoir-faire avancé et de leur maîtrise des strategies de building. Karam insiste sur le fait que l’structure phénicienne précède certains des monuments les plus emblématiques de l’histoire, comme la première pyramide d’Égypte. Cette affirmation étonnante place les Phéniciens non seulement comme des précurseurs en matière d’urbanisme, mais aussi comme des bâtisseurs audacieux, capables de réaliser des édifices impressionnants pour leur époque.
Le livre discover également les buildings militaires, civiles et religieuses de cette structure, montrant remark elles reflètent les besoins et les croyances d’une société pragmatique mais profondément religieuse. Les temples, par exemple, sont décrits comme des lieux de culte impressionnants dédiés aux multiples divinités phéniciennes, tandis que les fortifications démontrent un sens aigu de la défense territoriale. Cette structure, bien que peu seen aujourd’hui en raison du temps et des guerres qui ont ravagé la région, constitue une partie intégrante du patrimoine culturel libanais, que Naji Karam s’efforce de préserver et de faire connaître.
Un peuple de la mer : la « mer phénicienne »
La relation des Phéniciens avec la mer est un autre facet fondamental de leur tradition. Selon Karam, les Phéniciens dominaient la Méditerranée, qui fut surnommée « la mer phénicienne » en raison de leur présence omniprésente. Ce peuple maritime ne se contentait pas de naviguer ; il jouait un rôle actif dans la connexion des civilisations méditerranéennes. En parcourant les rivages de l’Afrique du Nord, de l’Europe et du Proche-Orient, les Phéniciens transportaient non seulement des marchandises, mais aussi des idées, des applied sciences et des traditions, contribuant ainsi à une forme de « mondialisation » avant l’heure.
Les Phéniciens ont ainsi réussi à développer un réseau industrial sophistiqué, reliant les cités-États de leur côte d’origine à des colonies et des comptoirs éloignés comme Carthage en Afrique du Nord. Cette maîtrise de la mer faisait d’eux des navigateurs audacieux et des commerçants habiles, capables d’introduire dans les cultures locales des influences étrangères tout en diffusant leur propre tradition. Les échanges phéniciens ne concernaient pas seulement des produits matériels : ils diffusaient également leur alphabet, qui allait devenir l’ancêtre des alphabets modernes, et leur savoir-faire dans de nombreux domaines.
Une société dynamique et festive
Karam ne manque pas de rappeler que les Phéniciens étaient aussi un peuple festif, dont la vie sociale était riche en célébrations et en rituels. La société phénicienne, bien que profondément religieuse, était marquée par des fêtes et des célébrations qui rythmaient le calendrier. Ces festivités étaient l’event pour le peuple de se réunir et de célébrer leurs divinités, mais aussi de renforcer les liens sociaux et d’affirmer leur appartenance à une communauté. Les rituels religieux, quant à eux, témoignaient de leur respect pour le divin et de leur désir de se rapprocher de leurs dieux protecteurs.
En effet, la vie quotidienne des Phéniciens, décrite par Karam, était marquée par un équilibre entre le sacré et le profane. Cette harmonie se retrouve dans leurs pratiques culturelles et sociales, qui reflètent une société en quête de sens et de stabilité dans un monde souvent marqué par l’incertitude. Cet facet festif et communautaire de la vie phénicienne contraste avec l’picture souvent austère et militaire que l’on pourrait se faire d’un peuple naviguant constamment en quête de nouvelles routes commerciales.
Les Phéniciens : précurseurs de la mondialisation pacifique
Enfin, Karam met en avant l’idée que les Phéniciens, en tant que pionniers de la navigation et des échanges, ont participé à ce qui pourrait être qualifié de première « mondialisation pacifique ». Contrairement à d’autres empires de l’époque qui imposaient leur pouvoir par la conquête et la pressure, les Phéniciens optaient pour une approche plus subtile, basée sur les échanges et le commerce. Leur réseau de routes maritimes a permis une diffusion de la tradition, des savoirs et des applied sciences entre les peuples de la Méditerranée, créant ainsi des liens durables qui allaient influencer les civilisations futures.
La diffusion de leur alphabet, qui serait à l’origine de l’alphabet grec et, par extension, des alphabets occidentaux, constitue l’un des apports les plus significatifs de cette civilisation à l’humanité. Ce mode de communication universel facilitait les transactions commerciales, mais il allait également poser les bases de la transmission du savoir écrit, une révolution pour les sociétés de l’époque. En ce sens, les Phéniciens ont non seulement contribué à la prospérité de la région, mais aussi à l’avancement de la civilisation humaine dans son ensemble.
Conclusion : un héritage à redécouvrir
Le livre de Naji Karam, Dans l’intimité des Phéniciens, nous invite à réexaminer une civilisation souvent négligée dans les récits historiques traditionnels. Les Phéniciens, malgré les siècles écoulés et les bouleversements politiques qui ont modifié leur terre d’origine, continuent d’exercer une fascination qui réside autant dans leurs réalisations matérielles que dans leur affect immatérielle. De leur structure imposante à leur rôle de diffuseurs de tradition, les Phéniciens étaient bien plus que des marchands : ils étaient les ambassadeurs d’une humanité tournée vers l’échange et la compréhension mutuelle.
Aujourd’hui, alors que la Méditerranée demeure un espace de tensions géopolitiques, il est utile de se rappeler que, grâce aux Phéniciens, elle a été autrefois un lieu d’union et d’échanges culturels. Redécouvrir cette histoire, c’est aussi honorer la mémoire d’un peuple qui a su allier pragmatisme et humanité dans un monde en perpétuelle évolution. Dans l’intimité des Phéniciens n’est pas seulement un hommage à ce peuple, mais aussi un appel à préserver et à célébrer leur héritage.
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