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Le ministre de la Justice dans le gouvernement intérimaire, Henri Khoury, a annoncé lors de son intervention dans l’émission « Sar el Waqt » diffusée sur MTV, la création d’une fee d’urgence dédiée au file des détenus libanais dans les prisons syriennes. Cette fee intensifie ses efforts et collabore avec des personnes récemment libérées pour obtenir des informations sur les disparus.
Focus sur les détenus avant 1992
Le ministre a précisé que la fee concentre ses recherches sur les personnes détenues avant l’année 1992. Il a également souligné la nécessité de coopérer avec des organisations internationales afin d’obtenir des données fiables. Il a insisté sur le fait que ce file ne sera pas abandonné et qu’il est géré de manière rigoureuse pour déterminer le type des disparus.
Des prisons ouvertes mais des zones d’ombre
Selon Henri Khoury, la majorité des prisons syriennes ont ouvert leurs portes, ce qui facilite les investigations. Toutefois, il n’exclut pas l’existence de prisons secrètes susceptibles de compliquer les efforts de recherche. La fee prévoit d’écouter les témoignages des Libanais récemment libérés pour vérifier et recouper leurs déclarations, dans l’espoir de faire avancer les enquêtes.
725 détenus libanais selon les chiffres officiels
D’après les statistiques fournies par la fee, 725 Libanais seraient toujours détenus dans les prisons syriennes. Ces chiffres résultent des rapports établis par la fee depuis le début de ses travaux en 2005. Cependant, le ministre a précisé que les autorités syriennes n’ont fourni aucune réponse claire sur ces cas depuis cette date jusqu’en 2011, malgré les nombreux rapports transmis à la présidence de la République et au chef du gouvernement.
Un dialogue difficile avec la Syrie
Henri Khoury a évoqué la visite de l’ancien président Michel Aoun en Syrie et sa rencontre avec Ali Mamlouk, un haut responsable syrien. Lors de cette rencontre, les autorités syriennes avaient affirmé : « Il n’y a personne », une déclaration qui a provoqué des controverses au Liban, surtout auprès des familles toujours à la recherche d’informations sur leurs proches disparus.
Appel à une coopération internationale
Le ministre a insisté sur la nécessité de travailler avec des organisations internationales et des establishments spécialisées pour intensifier les recherches. Il a également souligné l’significance d’un soutien politique et diplomatique afin de surmonter les obstacles et de faire progresser ce file complexe.
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