Les récents incidents impliquant des attaques de drones contre des cibles stratégiques en Israël soulèvent des questions cruciales sur l’efficacité du système de défense israélien. En avril dernier, lors des opérations de représailles suite à l’attaque israélienne visant le consulat iranien de Damas, un drone iranien a réussi à toucher une base aérienne israélienne essentielle, considérée comme cruciale pour la sécurité nationale. Cette base abrite des avions VIP, des F-35, et est supposément le website de stockage de bombes nucléaires israéliennes. L’affect de cette attaque a suscité des préoccupations majeures concernant la vulnérabilité de websites stratégiques hautement sécurisés.
Plus récemment, un drone yéménite a réussi à atteindre Tel Aviv, démontrant une capacité d’attaque sur une zone urbaine stratégique. Cette attaque a touché un quartier wise où se trouvait l’ancienne ambassade des États-Unis, ce qui en fait une zone hyper sécurisée. L’attaque a mis en lumière des failles potentielles dans le système de défense israélien, même contre des menaces provenant de plus loin.
Enfin, un drone du Hezbollah a frappé le commandement de l’unité Golani près d’Acre. Cette attaque contre une unité d’élite de l’armée israélienne souligne les risques croissants posés par les groupes armés régionaux capables de mener des opérations ciblées sur le territoire israélien.
Ces incidents mettent en lumière une potentielle faiblesse dans la défense antiaérienne israélienne, traditionnellement considérée comme l’une des plus avancées au monde. Il est vital de souligner que ces signes de faiblesse apparaissent alors même que les systèmes de défense n’ont pas encore été saturés par l’envoi massif et simultané de nombreux drones et missiles provenant de multiples endroits. Ces éléments devraient donc inciter les Israéliens à la prudence plutôt qu’à l’escalade.
Hier pourtant, au lieu de la prudence, il y a eu comme un choix à l’escalade : les Israéliens ont franchi trois fois le mur du son au-dessus de Beyrouth, y compris au-dessus des zones chrétiennes, alors que Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, allait prononcer un discours. Les israéliens ont ainsi agités le spectre d’un conflit pouvant atteindre la capitale libanaise, pourtant normalement sous garantie de safety des États-Unis. Cette safety n’a pas empêché Israël de mener récemment une opération visant à éliminer un haut cadre du Hezbollah à Beyrouth, en dépit de ces garanties américaines de respect de la capitale libanaise.
Le Hezbollah est également prêté d’établir une nouvelle parité stratégique entre Beyrouth et Tel Aviv faute à ce que les Etats-Unis puissent faire respecter par Israël la parole donnée. Cela signifie que toute attaque contre Beyrouth pourrait être suivie d’une attaque similaire du Hezbollah contre Tel Aviv. Dans ce contexte, démontrer l’inefficacité de l’Iron Dome devient nécessaire et stratégique pour le Hezbollah, renforçant leur place de dissuasion contre Israël.
Un Contexte Médiatique et Politique Évolutif
Les États-Unis avaient annoncé ce samedi des représailles dans les 24 à 48 heures suivant les attaques, un délai aujourd’hui dépassé. Ce retard pourrait s’expliquer par une initiative russo-américaine qui semblerait être celle de la dernière likelihood, visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza en échange de l’arrêt des préparations des représailles iraniennes. Par ailleurs, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, ayant été récemment assassiné à Téhéran par les Israéliens, il est désormais remplacé par Yahya Sinwar. Les deux hommes, Netanyahu et Sinwar, étant plus extrémistes, refusent de négocier, ce qui mène les négociations à une deadlock totale.
Sur le plan médiatique, un changement de dialectique est observé dans les médias occidentaux, où les journalistes pro-israéliens insistent davantage sur les termes “attaques iraniennes” ou “attaques du Hezbollah” plutôt que sur “représailles”. Ce choix de mots, rendu potential par le décalage des représailles iraniennes qui ne sont pas immédiates, vise à présenter Israël non plus comme l’agresseur preliminary, mais comme la victime, cherchant ainsi à inverser la notion auprès des opinions publiques du conflit. Cette tentative de requalification est particulièrement frappante puisque c’est Israël qui est sorti des règles d’engagement, que ce soit par le bombardement du consulat iranien, l’assassinat de Haniyeh à Téhéran, ou les bombardements répétés à Beyrouth : une fois l’année dernière pour assassiner un dirigeant du Hamas et cette fois-ci pour un cadre du Hezbollah. Cela est particulièrement pertinent alors qu’un sondage récent révèle une inversion dans l’opinion publique américaine, avec 53 % des Américains s’opposant à l’implication militaire de leur pays en soutien à Israël. Cette opposition est notable, surtout en période électorale, alors même que les États-Unis, alliés traditionnels d’Israël, envoient des troupes dans la région.
Hypothèses de Faiblesse
Plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour expliquer ces failles. Premièrement, il est potential que le système de défense israélien, notamment le célèbre Iron Dome, soit en prepare de montrer des signes d’attrition, non pas à trigger d’une faiblesse technologique, mais en raison des coûts élevés associés à l’utilisation répétée de missiles pour intercepter des menaces aériennes. Une autre possibilité est que les applied sciences de drone employées par l’Iran et ses alliés aient évolué pour surpasser les défenses existantes, ou que des failles dans la couverture du système aient été trouvées, permettant ainsi à ces drones de pénétrer des zones sensibles.
Saturation Potentielle
L’Iron Dome n’a pas encore été saturé, mais les récents succès des attaques de drones soulèvent la query de la capacité d’Israël à gérer une offensive soutenue et huge. Une saturation du système de défense pourrait signifier une vulnérabilité accrue, surtout si les forces ennemies décident de cibler simultanément plusieurs websites stratégiques.
Dans ce contexte, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a précédemment évoqué l’utilisation potential de bases chypriotes par les avions israéliens, suggérant une enlargement potential du conflit au-delà des frontières israéliennes. Des informations indiquent que les bases aériennes chypriotes pourraient servir de repli pour les avions israéliens en cas de conflit si les bases israéliennes deviennent inopérantes. Si Chypre ne décide pas d’interner ces avions et leurs équipages, comme cela est d’utilization dans le cadre d’un conflit ouvert conformément aux conventions internationales, le pays pourrait être considéré comme cobelligérant, impliquant des conséquences diplomatiques et militaires significatives.
Hypothèses Stratégiques Délibérées
Il est également envisageable que les apparentes faiblesses du système de défense israélien soient en réalité des stratégies délibérées. Deux hypothèses pourraient expliquer cette approche :
- Ne pas révéler la pleine capacité d’Iron Dome : En limitant délibérément l’utilisation totale de ses capacités défensives, Israël pourrait chercher à conserver un effet de shock en cas d’escalade du conflit. En gardant ses véritables capacités en réserve, Israël pourrait être mieux préparé pour faire face à une menace plus importante à l’avenir.
- Inciter une intervention américaine : En affichant une vulnérabilité apparente, Israël pourrait également chercher à obtenir un soutien worldwide plus fort, notamment de la half des États-Unis. En soulignant une menace accrue de la half de l’Iran ou du Hezbollah, Israël pourrait inciter une motion américaine plus décisive contre ses adversaires sous le prétexte d’une faiblesse dans sa défense. Cela correspondrait à ce que recherche à la base Benjamin Netanyahu, contre l’avis de ses conseillers militaires et sécuritaires qui prônent plus de prudence. Le président américain aurait exprimé son exaspération face aux tentatives israéliennes de sabotage des négociations pour la libération des otages. Bien qu’il soutienne Israël par l’envoi de troupes et d’équipements, il aurait aussi fait savoir qu’il refuse toute escalade supplémentaire.
Influence Psychologique et sur la Suprématie Aérienne
Il est également potential que l’Iran et ses alliés cherchent à instaurer un état de fatigue psychologique en Israël, en maintenant une menace permanente d’une prochaine opération, comme une épée de Damoclès.
En cas de conflit, si les attaques de drones ciblent spécifiquement les bases aériennes, elles pourraient compromettre la suprématie aérienne israélienne.
De plus, une augmentation de ces attaques pourrait entraîner une perte de confiance au sein de la inhabitants israélienne dans la capacité de leur gouvernement à assurer la sécurité.
La capacité d’Israël à maintenir un avantage stratégique dans les airs pourrait être remise en query si les bases essentielles et les avions de chasse, tels que les F-35, sont menacés. L’avantage israélien dans le domaine aérien s’effaçant, les opérations au sol pourraient devenir encore plus compliquées. On a déjà vu, en 2006, les grandes difficultés de Tsahal à percer les lignes de défense du Hezbollah, alors qu’ils disposaient pourtant de cette suprématie aérienne, comme on voit aujourd’hui l’impossibilité pour Israël de gagner à Gaza 10 mois après le début du conflit, où elle subit un phénomène d’attrition de ses forces. Évidemment, ce calcul ne prend pas en compte une potential intervention de l’armée américaine elle-même.