Alors que les tensions entre Israël et le Hezbollah continuent de s’intensifier, le Commandant du Commandement Nord de l’armée israélienne, le Général de Division Ori Gordin, a annoncé que l’armée israélienne entrait dans une nouvelle part de l’offensive, baptisée “Opération Northern Arrows”. Cette annonce intervient dans un contexte de bombardements intenses et laisse présager une potentielle offensive terrestre israélienne au Liban, ravivant les souvenirs des précédents conflits meurtriers entre les deux events.
Une Nouvelle Section : L’Opération “Northern Arrows”
Mardi, le Général Gordin a rendu visite aux commandants et soldats de la 7e brigade lors de leurs exercices militaires à la frontière nord d’Israël. Lors de cette visite, il a souligné l’significance de la préparation des troupes en vue de potentielles manœuvres terrestres visant à “changer la scenario sécuritaire” dans la région. Selon lui, cette nouvelle part de l’offensive vise principalement à frapper les capacités de feu du Hezbollah et à affaiblir significativement ses commandants et ses combattants.
Le Général Gordin a déclaré : « Nous avons frappé de manière significative les capacités du Hezbollah, particulièrement leur puissance de feu, ainsi que plusieurs de leurs commandants. Face à cela, nous devons être prêts pour des manœuvres terrestres et des actions supplémentaires. »
Cette part semble marquer un tournant vers une intensification des opérations militaires israéliennes au Liban, avec la possibilité d’une invasion terrestre. Ce kind de manœuvre n’est pas sans précédent, et les souvenirs des précédentes interventions israéliennes, notamment en 1982 et en 2006, sont encore vivaces, tant pour la inhabitants libanaise que pour les Israéliens.
Les Conséquences Humaines des Opérations Terrestres Passées
L’histoire des conflits entre Israël et le Liban, en particulier lors des opérations terrestres, a toujours été marquée par un lourd bilan humain. Lors de l’invasion de 1982, appelée Opération Paix en Galilée, les forces israéliennes avaient pénétré profondément au Liban, atteignant Beyrouth. Ce conflit avait entraîné la mort de près de 20 000 Libanais, principalement des civils, et de 650 soldats israéliens. L’opération avait également laissé des milliers de blessés des deux côtés et provoqué le déplacement de centaines de milliers de Libanais.
En 2006, la Guerre de Juillet avait entraîné des pertes tout aussi importantes. En seulement 34 jours de conflit, on estime que plus de 1 200 Libanais, pour la plupart des civils, ont été tués, tandis qu’environ 160 Israéliens, principalement des soldats, ont perdu la vie. Ce conflit avait également vu la destruction huge des infrastructures libanaises et le déplacement de près d’un million de personnes.
Depuis le début des frappes israéliennes en octobre 2023, les bilans humains continuent de s’alourdir. Plus de 550 civils libanais ont été tués en seulement 24 heures dans les dernières attaques, avec un whole de 2 000 blessés dans les régions du sud, de la Bekaa et de la banlieue sud de Beyrouth. Du côté israélien, les tirs de roquettes du Hezbollah ont fait plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés, bien que l’armée israélienne n’ait pas communiqué de chiffres précis.
Le Hezbollah : Une Organisation Préparée pour le Conflit Terrestre
Face à la menace d’une nouvelle intervention terrestre, le Hezbollah s’est montré tout aussi prêt à réagir. Depuis la fin du conflit de 2006, l’organisation a renforcé ses capacités militaires et consolidé ses positions dans le sud du Liban. Contrairement aux confrontations passées, où les combats étaient souvent déséquilibrés en faveur d’Israël, le Hezbollah a acquis une expérience militaire considérable en combattant en Syrie aux côtés des forces de Bachar al-Assad, ce qui lui confère une experience tactique précieuse.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti à plusieurs reprises qu’une invasion terrestre israélienne serait accueillie par une résistance féroce. Les forces du Hezbollah ont mis en place des réseaux de tunnels, des caches d’armes et des postes de commandement souterrains dans les montagnes du sud du Liban, leur permettant de mener une guerre de guérilla contre les forces israéliennes. Lors de la guerre de 2006, le Hezbollah avait surpris les forces israéliennes en leur infligeant des pertes significatives, notamment lors de la bataille de Bint Jbeil, où des dizaines de soldats israéliens avaient été tués.
Le Hezbollah dispose aujourd’hui d’un arsenal de roquettes et de missiles sophistiqués, capables de frapper des cibles profondément à l’intérieur d’Israël. Le groupe chiite libanais a également démontré sa capacité à coordonner des attaques complexes, à la fois terrestres et aériennes, comme en témoignent les récentes frappes de drones sur des bases israéliennes.
Les Menaces d’Établissement d’une Zone de Sécurité au Liban
Les autorités israéliennes ont plusieurs fois menacé d’établir une zone de sécurité dans le sud du Liban, rappelant l’époque de l’occupation israélienne qui s’étendait de 1985 à 2000. Pendant cette période, Israël avait instauré une zone tampon pour protéger ses frontières du nord contre les attaques du Hezbollah et d’autres factions palestiniennes. Cette occupation a coûté la vie à 1 200 soldats israéliens, tandis que les pertes du côté libanais ont été bien plus importantes, avec des milliers de morts et de blessés, notamment parmi les civils.
Ces menaces, qui résonnent à nouveau aujourd’hui, ravivent les souvenirs douloureux des années de présence israélienne dans le sud du Liban et des luttes incessantes qui ont marqué cette période. À cette époque, le Hezbollah avait réussi à transformer la région en un champ de bataille, infligeant de lourdes pertes à l’armée israélienne jusqu’à son retrait en 2000.
Un Conflit aux Répercussions Humanitaires Dévastatrices
Alors que les frappes israéliennes se poursuivent, la scenario humanitaire au Liban ne cesse de se détériorer. On estime que 500 000 personnes ont été déplacées en raison des bombardements israéliens, principalement dans les régions du sud du Liban et de la Bekaa. Ces familles, qui fuient les zones de fight, se retrouvent dans des situations précaires, cherchant refuge dans des écoles, des mosquées et des abris de fortune.
Les infrastructures libanaises, déjà affaiblies par la crise économique et les précédents conflits, sont désormais sous une pression extrême. Les hôpitaux sont débordés, manquant de matériel médical et de médicaments essentiels. Les attaques israéliennes ont également touché des ambulances et des équipes médicales, compliquant davantage l’acheminement de l’aide humanitaire aux zones sinistrées.
Malgré cette scenario désastreuse, le Hezbollah proceed de résister, lançant quotidiennement des roquettes sur le nord d’Israël. Cette dynamique de représailles mutuelles semble être entrée dans une spirale incontrôlable, avec un risque croissant d’escalade vers une guerre ouverte entre les deux events.
Vers une Offensive Terrestre Inévitable?
Avec l’annonce du Général Gordin et l’intensification des préparatifs militaires israéliens, une offensive terrestre au Liban semble de plus en plus possible. Toutefois, les coûts humains et politiques d’une telle opération pourraient être élevés pour Israël. Le Hezbollah, avec ses années de préparation, ses capacités militaires accrues et son soutien de l’Iran, représente un adversaire redoutable. Les précédents conflits ont montré qu’une invasion terrestre du Liban est loin d’être une tâche facile pour l’armée israélienne, qui pourrait se retrouver embourbée dans un conflit prolongé avec des pertes importantes.
De plus, une offensive terrestre risquerait d’aggraver encore la scenario humanitaire au Liban, où des centaines de milliers de civils sont déjà en détresse. La communauté internationale, bien que préoccupée par l’escalade, semble pour l’on the spot impuissante à stopper la violence. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a appelé à plusieurs reprises à un cessez-le-feu, mais les views d’une resolution diplomatique demeurent lointaines.