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La réélection de Donald Trump suscite un enthousiasme marqué parmi les ultranationalistes israéliens. Pour eux, cette victoire américaine semble porteuse de deux promesses majeures : l’extension de la souveraineté d’Israël sur la Cisjordanie et un durcissement des politiques envers l’Iran, perçu comme l’un des principaux adversaires d’Israël. Les récentes nominations de Mike Huckabee comme ambassadeur en Israël et de John Ratcliffe à la tête de la CIA envoient un sign clair de soutien à Israël, tout en annonçant un positionnement stratégique hostile à l’Iran. De plus, la Chine se positionne de manière croissante comme un acteur stratégique dans la région, élargissant ses relations non seulement avec l’Iran mais aussi avec des partenaires de longue date des États-Unis, comme l’Arabie saoudite et l’Égypte, changeant ainsi l’équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient.
Israël et la Cisjordanie : Trump, un allié stratégique pour les projets de souveraineté
Le ministre israélien des Funds a récemment indiqué que l’administration Trump pourrait jouer un rôle essentiel dans le projet d’extension de la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie. D’après Reuters, des directions ont même été données pour accélérer les démarches sur ce entrance. Déjà lors de son premier mandat, Trump avait pris des décisions marquantes, notamment en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël et en transférant l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem. Ces décisions avaient consolidé les liens entre les États-Unis et Israël tout en exacerbant les tensions avec les Palestiniens, qui revendiquent Jérusalem-Est comme capitale de leur futur État.
Pour les ultranationalistes israéliens, le soutien de Trump est un signe encourageant qui pourrait faciliter la réalisation de leurs ambitions territoriales en Cisjordanie, qu’ils perçoivent comme une terre biblique historiquement rattachée à Israël. Un représentant de ce courant affirme : « L’annexion de la Cisjordanie répond aux aspirations historiques de notre peuple »[^1]. Cette ambition, selon ces partisans, est justifiée par l’héritage religieux et historique qui légitime, à leurs yeux, la souveraineté israélienne sur ces terres. Trump semble ainsi être pour eux l’allié parfait pour faire avancer cette imaginative and prescient, en dépit des tensions internationales autour de la query palestinienne.
La proximité Trump-Netanyahu et le rôle de Jared Kushner
La relation étroite entre Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a joué un rôle central dans la politique américaine au Moyen-Orient au cours de son premier mandat. Netanyahu et Trump partagent des visions alignées sur plusieurs sujets clés, notamment la sécurité d’Israël, l’growth territoriale en Cisjordanie et la pression sur l’Iran. Cette relation amicale a facilité la mise en œuvre de mesures favorables à Israël, malgré les critiques de la communauté internationale. Pour Netanyahu, Trump a été un président « exceptionnellement pro-israélien », et cette notion a consolidé l’alliance entre les deux nations.
Jared Kushner, gendre et conseiller principal de Trump, a également joué un rôle significatif dans cette politique. Chargé de nombreux dossiers sensibles, dont la query israélo-palestinienne, Kushner a conçu le « plan de paix » connu sous le nom de l’« Accord du siècle ». Ce plan offrait à Israël des avantages considérables tout en réduisant la portée des revendications palestiniennes. Bien que largement rejeté par l’Autorité palestinienne, l’Accord du siècle a été salué par les partisans de l’annexion, automobile il prévoyait la possibilité de souveraineté israélienne sur certaines events de la Cisjordanie. Pour Trump et Kushner, cette approche visait à « assurer la sécurité d’Israël tout en apportant une stabilité sturdy »[^2].
Mike Huckabee : un ambassadeur pro-annexion
La nomination de Mike Huckabee au poste d’ambassadeur des États-Unis en Israël reflète une orientation claire de l’administration Trump. Huckabee est connu pour ses prises de place favorables à l’annexion de la Cisjordanie et pour son rejet de l’idée d’occupation. Il préfère employer les termes bibliques « Judée et Samarie » pour désigner ces territoires. « Il n’y a pas de colonies en Cisjordanie, ce sont des communautés israéliennes légitimes », a-t-il affirmé[^3]. Pour les ultranationalistes israéliens, Huckabee représente un soutien indéfectible qui légitime leurs aspirations territoriales.
Cette nomination symbolise une rupture avec les approches diplomatiques qui prônent une resolution à deux États. La communauté internationale, notamment l’Union européenne, considère l’annexion de la Cisjordanie comme une atteinte aux droits palestiniens et un impediment à la paix. En désignant Huckabee, Trump semble indiquer que l’growth territoriale israélienne prime sur les négociations de paix traditionnelles. Huckabee incarne ainsi une imaginative and prescient radicalement pro-israélienne, qui pourrait marginaliser davantage les voix palestiniennes et augmenter les tensions dans la région.
John Ratcliffe : un allié de poids contre l’Iran
La nomination de John Ratcliffe à la route de la CIA vient renforcer la ligne dure de l’administration Trump contre l’Iran. Ratcliffe, ancien directeur du renseignement nationwide, est un défenseur farouche d’Israël et a critiqué la politique plus modérée de l’administration Biden. Il estime que la suspension envisagée de livraisons d’armes à Israël, en réponse aux actions militaires à Gaza, aurait mis en hazard un « allié essentiel »[^4].
En tant que membre du Congrès, Ratcliffe a soutenu les initiatives visant à renforcer la coopération militaire avec Israël. Il a notamment appuyé la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël. Son arrivée à la CIA pourrait intensifier les efforts pour contenir l’affect iranienne, notamment en Syrie et au Liban, où le Hezbollah est perçu comme une menace pour Israël. « Nous devons montrer à l’Iran que les États-Unis ne toléreront plus sa déstabilisation de la région », a-t-il déclaré[^5].
La Chine, un acteur de plus en plus influent au Moyen-Orient
Alors que les États-Unis resserrent leurs liens avec Israël et intensifient leur pression sur l’Iran, la Chine, elle, renforce sa présence dans la région de manière subtile mais efficace. Non seulement elle développe ses relations avec l’Iran, mais elle tisse aussi des liens stratégiques avec des pays historiquement proches des États-Unis, comme l’Arabie saoudite et l’Égypte. Cette growth chinoise au Moyen-Orient pourrait ainsi remettre en query l’hégémonie américaine dans cette zone cruciale.
Depuis le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien en 2018, la Chine a intensifié sa coopération avec l’Iran. Un partenariat stratégique de 25 ans entre les deux pays prévoit des investissements chinois massifs dans les infrastructures iraniennes et le secteur de l’énergie[^6]. Ce soutien permet à l’Iran de contourner certaines des sanctions américaines et de maintenir son régime malgré la pression économique. Pour Téhéran, Pékin représente un partenaire économique very important et un allié potentiel sur la scène géopolitique.
En parallèle, la Chine développe également ses relations avec des partenaires clés de la région, comme l’Arabie saoudite et l’Égypte, en investissant dans des projets d’infrastructure dans le cadre de la « Nouvelle Route de la Soie ». En Arabie saoudite, Pékin participe à des projets énergétiques et économiques, tandis qu’en Égypte, la Chine soutient des programmes de développement qui offrent une various stratégique à la dépendance américaine[^7]. Ces alliances chinoises fournissent des choices stratégiques aux pays du Moyen-Orient, leur permettant de diversifier leurs partenariats.
Souveraineté en Cisjordanie, pression sur l’Iran et implications internationales
La politique américaine, visant à soutenir l’annexion de la Cisjordanie tout en isolant l’Iran, risque de polariser davantage le Moyen-Orient. D’un côté, les États-Unis maintiennent une place résolument pro-israélienne ; de l’autre, la Chine consolide ses alliances avec des acteurs majeurs de la région, créant ainsi un contrepoids à l’axe Washington-Tel Aviv.
L’Union européenne, qui reste attachée à une resolution à deux États, pourrait se voir de plus en plus en désaccord avec l’administration Trump, critiquant la politique d’annexion et la persistance des tensions. Cette dynamique, associée à l’growth de la Chine au Moyen-Orient, renforce les clivages régionaux et pourrait entraîner une polarisation accrue entre puissances internationales, chacune cherchant à protéger ses intérêts stratégiques.
Conclusion : une région polarisée et des tensions accrues
Le retour de Donald Trump, avec les nominations de Mike Huckabee et John Ratcliffe, laisse présager une intensification du soutien aux projets israéliens en Cisjordanie ainsi qu’une politique de pression accrue contre l’Iran. Cette dynamique, favorable aux aspirations des ultranationalistes israéliens, comporte des risques d’instabilité régionale et de rupture avec des partenaires internationaux.
La montée en puissance de la Chine, avec son alliance croissante avec l’Iran et ses parten
ariats stratégiques en Arabie saoudite et en Égypte, remet en trigger l’hégémonie américaine au Moyen-Orient. La région pourrait ainsi se polariser davantage, offrant aux acteurs du Moyen-Orient des options géopolitiques qui pourraient bien redessiner la carte des alliances. Ce repositionnement stratégique de Pékin, face à une administration Trump résolument pro-israélienne, risque d’accentuer les fractures géopolitiques et de rendre les views de paix encore plus complexes.
[^1]: « Israël en route vers une souveraineté accrue en Cisjordanie. » Reuters, novembre 2024.
[^2]: Kushner, J. « Pour un Moyen-Orient pacifié et sûr. » Déclaration publique, mars 2020.
[^3]: Huckabee, M. Interview avec Israel Nationwide Information, « Judée et Samarie sont des terres légitimes pour Israël, » août 2023.
[^4]: Ratcliffe, J. « Les États-Unis doivent rester aux côtés de leurs alliés. » Déclaration publique, janvier 2024.
[^5]: « John Ratcliffe sur la menace iranienne : ‘Les États-Unis doivent rester fermes.’ » Reuters, décembre 2024.
[^6]: « La Chine et l’Iran signent un accord stratégique de 25 ans. » South China Morning Publish, avril 2021.
[^7]: « Pékin en Arabie saoudite et Égypte : une coopération en growth. » The Diplomat, septembre 2024.
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