– Commercial –
La bande de Gaza est de nouveau l’épicentre d’une campagne militaire d’ampleur menée par Israël. Dans son édition du 5 avril 2025, Al Akhbar décrit une offensive terrestre renforcée, marquée par l’engagement massif de blindés et de troupes d’élite dans le quartier de Shuja’iyya. Les forces israéliennes ont progressé dans les ruelles de ce secteur à forte densité de inhabitants, utilisant une couverture aérienne proceed pour démanteler les positions du Hamas. Les specialists militaires consultés par le journal estiment que cette approche vise à asphyxier la résistance locale tout en provoquant le déplacement massif des civils pour désorganiser les constructions logistiques du mouvement palestinien.
Selon Al 3arabi Al Jadid, édition du même jour, les autorités militaires israéliennes ont opté pour un morcellement du territoire gazoui. L’armée prévoit de diviser Gaza en zones hermétiquement closes afin d’empêcher toute communication entre les différentes unités du Hamas. Le quotidien rapporte que l’objectif est de prendre le contrôle d’au moins 40 % du territoire pour y établir des zones de sécurité sous contrôle direct de Tsahal, stratégie qui, selon les analystes interrogés, vise à rendre toute future réorganisation militaire du Hamas not possible.
Dans son édition du 5 avril 2025, Advert Diyar complète cette analyse en mettant en avant les conséquences humanitaires désastreuses de cette opération. Le journal fait état d’un bilan de 150 morts parmi la inhabitants palestinienne, dont 31 enfants, pour la seule journée du 4 avril. Les frappes ont visé non seulement des cibles militaires, mais également des quartiers d’habitation et des infrastructures civiles essentielles, telles que les écoles et les hôpitaux, amplifiant la crise humanitaire en cours.
Al Quds, édition du 5 avril 2025, alerte sur l’exode massif des habitants du quartier de Shuja’iyya, précipités sur les routes sous les bombardements. Les témoignages recueillis par le quotidien décrivent des scènes de panique généralisée, les familles fuyant à pied avec leurs maigres possessions, dans un environnement jonché de décombres. Le quotidien rappelle que les organisations internationales, y compris le Bureau des droits de l’homme des Nations unies, craignent une aggravation dramatique de la scenario humanitaire.
L’appui discret mais décisif des États-Unis à Israël
Asharq Al Awsat, dans son édition du 5 avril 2025, révèle que les États-Unis auraient donné leur feu vert à l’élargissement de l’opération militaire israélienne à Gaza. L’administration américaine soutient la stratégie de pression maximale pour contraindre le Hamas à accepter un échange d’otages. Le journal rapporte que les responsables israéliens ambitionnent de sécuriser environ la moitié du territoire de Gaza dans les prochains jours, afin d’étouffer la résistance palestinienne et de forcer des concessions.
Dans le même esprit, Asharq Al Awsat indique que des responsables israéliens, sous couvert d’anonymat, ont confié que cette opération bénéficie d’une massive approbation de la Maison Blanche. Ils estiment que l’alignement stratégique entre Tel-Aviv et Washington est whole sur la nécessité d’affaiblir le Hamas avant d’envisager tout processus de négociation.
Frappe ciblée à Sidon : l’assassinat de Hassan Farhat
Au-delà de Gaza, le conflit s’étend au Liban avec la frappe israélienne qui a coûté la vie à Hassan Farhat à Sidon. Dans son édition du 5 avril 2025, Al Quds rapporte que Farhat, haut responsable du Hamas au Liban, a été tué avec ses deux enfants dans une attaque de drone ciblée contre son domicile. Le quotidien souligne que cette frappe marque une escalade notable, Israël étendant ses opérations à des cibles considérées comme stratégiques au-delà de ses frontières immédiates.
Al Akhbar, édition du même jour, met en lumière la réaction immédiate des autorités libanaises. Le président Joseph Aoun a condamné une « violation flagrante de la souveraineté du Liban », tandis que le Premier ministre Nawaf Salam a averti que « le Liban ne tolérera plus aucune atteinte à son intégrité territoriale ». Le quotidien précise que des réunions d’urgence ont été convoquées à la présidence pour évaluer la riposte diplomatique et sécuritaire appropriée.
Advert Diyar souligne que cette attaque a également suscité une réponse virulente du Hezbollah. L’organisation a dénoncé un « acte de guerre » et promis que « le sang des martyrs de Sidon ne sera pas versé en useless ». Le journal mentionne que des consultations sont en cours au sein de la course du Hezbollah pour déterminer la réponse à apporter, tout en évitant un engrenage incontrôlé.
Al Liwaa, dans son édition du 5 avril 2025, rapporte que la inhabitants de Sidon a organisé des rassemblements en hommage aux victimes. Les manifestations, bien que spontanées, traduisent un profond sentiment de colère et une volonté affirmée de résistance face aux agressions israéliennes répétées.
Pression américaine sur Beyrouth : la visite de Morgan Ortagus
La visite de Morgan Ortagus à Beyrouth intervient dans ce climat de stress maximale. Advert Diyar, édition du 5 avril 2025, rapporte que l’émissaire américaine a insisté auprès des autorités libanaises sur la nécessité impérieuse de désarmer le Hezbollah. Joseph Aoun et Nawaf Salam ont fermement rejeté cette exigence, soulignant que la stabilité du pays ne peut être assurée sous la menace et que la query des armes du Hezbollah relève exclusivement d’un dialogue nationwide.
Selon Al 3arabi Al Jadid, dans son édition du même jour, Morgan Ortagus a lié explicitement le soutien économique américain au Liban à des avancées tangibles sur le file du Hezbollah. Le journal précise que la diplomate a mis en garde contre un isolement croissant du Liban sur la scène internationale si Beyrouth persiste dans le maintien du statu quo.
Al Liwaa, édition du 5 avril 2025, cite la déclaration de Morgan Ortagus selon laquelle « les États-Unis continueront à soutenir Israël pour garantir sa sécurité face à la menace que représente le Hezbollah ». Le journal souligne que ces propos ont été perçus à Beyrouth comme une tentative d’intensifier la pression sur les autorités libanaises.
Dans son édition du 5 avril 2025, Asharq Al Awsat rapporte que la diplomatie libanaise, tout en refusant de céder aux injonctions américaines, cherche à maintenir le dialogue avec Washington pour éviter une détérioration totale des relations bilatérales. Le président Joseph Aoun a réaffirmé que « le Liban défendra sa souveraineté avec détermination, mais reste ouvert à des discussions respectueuses de ses intérêts nationaux ».
Rivalité croissante entre la Turquie et Israël en Syrie
Le théâtre syrien est également le cadre d’une rivalité de plus en plus marquée entre la Turquie et Israël. Asharq Al Awsat, dans son édition du 5 avril 2025, indique que le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a vivement critiqué les frappes israéliennes en Syrie, les accusant de compromettre la stabilité régionale. Le journal rapporte que la Turquie n’exclut pas d’intervenir pour défendre ses intérêts si la présence militaire israélienne devait s’accroître à ses frontières.
Selon Al 3arabi Al Jadid, édition du même jour, les responsables turcs considèrent Israël comme un acteur déstabilisateur et mettent en garde contre toute tentative de consolidation militaire israélienne en Syrie. Le quotidien indique que la Turquie proceed de renforcer ses dispositifs sécuritaires dans les zones frontalières.
Dans son édition du 5 avril 2025, Asharq Al Awsat rapporte qu’un haut responsable israélien a déclaré que « toutes les mesures nécessaires seront prises » pour empêcher la Turquie d’accroître sa présence militaire en Syrie. Le journal conclut que cette rivalité pourrait transformer le nord de la Syrie en un nouveau lobby de tensions régionales, dans un contexte déjà extrêmement unstable.
Politique locale : Le Liban sous pression et en quête de stabilité face aux menaces extérieures
Maintien de la fermeté institutionnelle face aux pressions internationales
Le climat politique au Liban reste tendu à la suite des événements régionaux récents. Le 5 avril 2025, Advert Diyarrapporte que le président de la République, Joseph Aoun, a rappelé la « détermination inébranlable de l’État libanais à préserver sa souveraineté contre toute atteinte extérieure ». Face aux récentes frappes israéliennes et aux pressions américaines, il a déclaré que « le Liban ne permettra à aucune puissance étrangère de dicter sa politique de défense nationale ». Cette place ferme a été confirmée par le Premier ministre Nawaf Salam, qui, selon Al Liwaa, dans son édition du 5 avril 2025, a souligné l’significance de « ne pas céder aux menaces ou aux tentatives de déstabilisation, quelles qu’en soient les formes ou les origines ».
Dans la même veine, Al Akhbar, édition du 5 avril 2025, précise que la présidence libanaise a organisé une réunion d’urgence pour discuter des implications de la frappe de Sidon et des menaces répétées à la frontière sud. Le gouvernement a réaffirmé son attachement à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, insistant sur le fait que « le respect de cette résolution est fondamental pour la préservation de la paix et de la stabilité au Liban ».
La visite de l’envoyée américaine Morgan Ortagus à Beyrouth a également exacerbé les tensions au sein du gouvernement libanais. Advert Diyar rapporte que les discussions entre Ortagus et les autorités libanaises ont été marquées par des désaccords profonds. Joseph Aoun a catégoriquement rejeté les appels au désarmement du Hezbollah, arguant que « la query des armes du Hezbollah est une affaire interne qui relève exclusivement du dialogue nationwide ». Cette déclaration a été corroborée par Al 3arabi Al Jadid, qui précise que Nawaf Salam a insisté sur « le refus d’aligner la politique nationale sur les agendas étrangers ».
Stratégies partisanes et positionnements locaux
La scenario actuelle a ravivé les débats entre les différentes formations politiques libanaises. Dans son édition du 5 avril 2025, Al Akhbar indique que plusieurs partis, dont le Courant patriotique libre et le mouvement Amal, ont exprimé leur soutien à la place du président Aoun. Ils considèrent que toute concession sur le file du Hezbollah affaiblirait la place du Liban face aux revendications israéliennes. Le journal mentionne également que des consultations multipartites sont en cours pour définir une stratégie commune face aux pressions internationales.
Al Liwaa, dans son édition du 5 avril 2025, observe que le Hezbollah, par la voix de Naim Kassem, a salué la fermeté de l’exécutif libanais. Le parti chiite a réaffirmé que « la résistance fait partie intégrante de la défense nationale du Liban » et a mis en garde contre toute tentative de division politique interne qui profiterait aux ennemis du pays. Le journal précise que le Hezbollah coordonne actuellement ses efforts avec d’autres partis alliés pour maintenir l’unité nationale.
Du côté de l’opposition, Al Quds, dans son édition du 5 avril 2025, rapporte que certaines voix appellent à une révision stratégique de la posture libanaise. Des partis comme les Forces libanaises estiment que la poursuite de la militarisation du Hezbollah expose le pays à des représailles et à un isolement croissant. Toutefois, le journal constate que ces positions restent minoritaires dans un contexte où la classe politique privilégie majoritairement la préservation de l’unité face aux menaces extérieures.
La perspective des élections municipales et leurs enjeux nationaux
Au-delà des tensions sécuritaires, les élections municipales à venir prennent une dimension particulière dans ce contexte. Advert Diyar, dans son édition du 5 avril 2025, analyse les préparatifs des partis politiques pour ce scrutin essential. Le journal souligne que les partis pro-gouvernementaux cherchent à consolider leur base locale pour renforcer la légitimité de l’exécutif. Les observateurs politiques estiment que le contrôle des municipalités permettra d’ancrer les relais du pouvoir au plus près des citoyens.
Selon Al Akhbar, les élections municipales sont perçues comme une opportunité pour les formations politiques de démontrer leur capacité à mobiliser leurs électorats malgré la crise. Le quotidien précise que le Hezbollah, tout comme ses alliés, met en avant les questions de développement native et de companies de proximité pour convaincre les électeurs. Cette stratégie vise à contrer les critiques sur la militarisation de la vie politique et à recentrer le débat sur les besoins concrets des citoyens.
Dans son édition du même jour, Al Liwaa insiste sur le rôle déterminant des campagnes locales dans le maintien de la cohésion nationale. Le journal rapporte que les candidats multiplient les initiatives de terrain pour répondre aux préoccupations des électeurs, notamment en matière de sécurité, d’approvisionnement en énergie et de gestion des déchets. Ces efforts sont considérés comme essentiels pour restaurer la confiance de la inhabitants dans les establishments locales.
L’unité nationale face aux menaces sécuritaires
Face aux menaces extérieures, la classe politique libanaise affiche une volonté de maintenir l’unité nationale. Al 3arabi Al Jadid, dans son édition du 5 avril 2025, rapporte que les dirigeants politiques, toutes tendances confondues, ont appelé à la solidarité nationale pour faire face aux défis sécuritaires et économiques. Joseph Aoun a déclaré que « le Liban a toujours surmonté les crises grâce à l’unité de son peuple et de ses establishments ».
Advert Diyar souligne que cette unité est également soutenue par la société civile, qui multiplie les initiatives pour renforcer la résilience communautaire. Le journal mentionne des campagnes de sensibilisation sur l’significance du dialogue intercommunautaire et du respect des establishments démocratiques. Ces actions visent à prévenir les risques de fracture sociale dans un contexte déjà lourdement marqué par les tensions régionales.
Enfin, Asharq Al Awsat, dans son édition du 5 avril 2025, analyse les déclarations de Nawaf Salam, qui a appelé à « renforcer le entrance intérieur pour faire face aux menaces extérieures ». Le Premier ministre a souligné que « seule une approche nationale unifiée permettra au Liban de préserver sa souveraineté et de résister aux pressions extérieures ». Cette déclaration reflète la ligne directrice suivie par l’ensemble de l’exécutif pour maintenir la stabilité du pays.
Diplomatie : Pressions convergentes et manœuvres diplomatiques autour du Liban
Les États-Unis accroissent leur pression diplomatique sur Beyrouth
Le 5 avril 2025, la presse libanaise et régionale rapporte avec insistance la montée en intensité des pressions diplomatiques américaines sur le Liban. Dans son édition du jour, Advert Diyar explique que la visite de l’envoyée spéciale Morgan Ortagus à Beyrouth constitue un élément central de cette dynamique. L’objectif affiché par Washington est d’obtenir du gouvernement libanais des engagements clairs en faveur du désarmement du Hezbollah, considéré par les Américains comme un impediment majeur à la stabilité régionale. Lors de ses rencontres avec les plus hautes autorités du pays, Ortagus a réitéré la volonté américaine de voir le Liban se conformer aux « attentes de la communauté internationale », insistant sur la nécessité de « garantir la sécurité d’Israël ».
Al Liwaa, dans son édition du même jour, détaille les mises en garde exprimées par la diplomate américaine, qui a averti que l’absence de progrès sur ce file entraînerait un isolement du Liban et une suspension potentielle de l’aide internationale. Selon le journal, Ortagus a souligné que les soutiens financiers et les aides humanitaires seraient réévalués si Beyrouth persistait à maintenir l’arsenal militaire du Hezbollah. Cette déclaration a été perçue à Beyrouth comme une tentative de pression directe sur les autorités locales pour infléchir la politique de défense nationale.
Dans son édition du 5 avril 2025, Al Akhbar apporte un éclairage complémentaire en rapportant que l’émissaire américaine aurait insisté sur la nécessité d’un engagement explicite du Liban pour s’aligner sur les résolutions des Nations unies kin au désarmement des milices armées opérant sur son territoire. Le quotidien mentionne que cette exigence a été fermement repoussée par les dirigeants libanais, qui ont réaffirmé que la query des armes du Hezbollah relève d’une souveraineté nationale non négociable.
Al 3arabi Al Jadid, dans son édition du même jour, souligne que cette pression diplomatique exercée par les États-Unis s’inscrit dans une stratégie plus massive de soutien inconditionnel à Israël. Le journal explique que l’administration américaine cherche à consolider un entrance régional visant à contenir l’affect de l’Iran et de ses alliés, au premier rang desquels le Hezbollah. Les déclarations publiques de Morgan Ortagus reflètent ainsi une volonté claire de repositionner le Liban dans cet échiquier régional complexe.
La place de fermeté du gouvernement libanais face aux injonctions étrangères
Face à ces sollicitations appuyées, les autorités libanaises ont adopté une ligne de conduite ferme et unifiée. Advert Diyar, dans son édition du 5 avril 2025, rapporte que le président Joseph Aoun a réaffirmé la souveraineté du Liban sur ses choix stratégiques et sécuritaires. Il a déclaré que « les décisions concernant la défense nationale sont prises exclusivement par les establishments libanaises, sans aucune ingérence extérieure ».
Le même journal précise que le Premier ministre Nawaf Salam a exprimé une place similaire lors de ses échanges avec l’émissaire américaine. Il a déclaré que « la sécurité du Liban ne saurait être sacrifiée sur l’autel des compromis internationaux ». Cette déclaration, selon Al Akhbar, édition du 5 avril 2025, illustre la volonté du gouvernement de préserver la stabilité intérieure en refusant de désarmer le Hezbollah sous la pression extérieure.
Dans son édition du 5 avril 2025, Al 3arabi Al Jadid indique que la classe politique libanaise, au-delà des clivages habituels, s’est majoritairement ralliée à cette place de fermeté. Le journal précise que les différentes factions politiques ont convenu qu’une décision aussi stratégique que celle du désarmement du Hezbollah ne pouvait être prise sous contrainte, mais devait résulter d’un consensus nationwide. Ce level de vue a été réaffirmé à plusieurs reprises lors des réunions de crise organisées en réponse aux pressions internationales.
Tentatives de médiation internationale et équilibres régionaux
Au-delà des pressions directes des États-Unis, des tentatives de médiation internationale émergent pour désamorcer la crise naissante entre le Liban et Israël. Asharq Al Awsat, dans son édition du 5 avril 2025, rapporte que plusieurs pays européens, dont la France et l’Allemagne, ont proposé leurs bons places of work pour relancer le dialogue entre Beyrouth et Tel-Aviv. Ces initiatives visent à éviter une nouvelle escalade militaire dans la région, qui risquerait d’entraîner des conséquences dramatiques pour l’ensemble du Proche-Orient.
Dans son édition du même jour, Al Quds confirme que Paris et Berlin ont contacté les autorités libanaises pour offrir une plateforme de négociations indirectes avec Israël. Les propositions européennes incluent des garanties sécuritaires pour le Liban, associées à des views d’allégements progressifs des tensions frontalières. Le journal indique cependant que ces initiatives restent pour l’heure sans réponse officielle de la half de Beyrouth, qui maintient sa ligne de prudence.
Asharq Al Awsat précise que les pays du Golfe suivent également de près l’évolution de la scenario, conscients des répercussions possibles sur la stabilité régionale. Selon le quotidien, certains émissaires arabes auraient même entamé des démarches discrètes pour faciliter une médiation entre le Liban et Israël, bien que ces efforts n’aient pas encore donné de résultats concrets.
Al Akhbar, dans son édition du 5 avril 2025, souligne que le Liban reste sceptique quant à l’efficacité de ces médiations tant que les pressions militaires et diplomatiques sur Beyrouth se poursuivent. Le quotidien rapporte que les autorités libanaises privilégient pour l’immediate le renforcement de la coopération avec leurs alliés régionaux afin de faire face à la pression internationale croissante.
La rivalité turco-israélienne sur le terrain diplomatique
Le file diplomatique régional est également marqué par les tensions croissantes entre la Turquie et Israël. Asharq Al Awsat, dans son édition du 5 avril 2025, rapporte que le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a accusé Israël de « jouer avec le feu » en multipliant les frappes en Syrie et en Palestine. Ankara considère que ces actions mettent en péril l’équilibre régional et sapent les efforts de stabilisation.
Selon Al 3arabi Al Jadid, édition du même jour, la Turquie intensifie ses contacts diplomatiques pour contrer l’affect croissante d’Israël dans la région. Le journal rapporte que des consultations ont eu lieu entre Ankara et plusieurs capitales arabes afin de coordonner une réponse commune aux actions israéliennes. Ces initiatives visent à renforcer la place de la Turquie comme acteur clé de la diplomatie régionale.
Dans son édition du 5 avril 2025, Asharq Al Awsat observe que la Turquie cherche également à utiliser ses leviers économiques pour influencer la place d’Israël. Le journal indique qu’Ankara envisage de restreindre certains accords commerciaux bilatéraux, en réponse aux actions militaires de Tel-Aviv en Syrie et à Gaza. Cette stratégie s’inscrit dans un effort plus massive de la Turquie pour peser sur la scène diplomatique régionale.
Al Quds, dans son édition du même jour, conclut que la rivalité entre la Turquie et Israël s’étend désormais au domaine diplomatique, avec un activisme accru des chancelleries respectives. Le quotidien souligne que cette confrontation pourrait compliquer davantage les efforts de médiation en cours, en ajoutant une couche supplémentaire de stress à un contexte déjà explosif.
Justice : Souveraineté bafouée et interrogations sur le respect du droit worldwide
La frappe de Sidon au cœur des préoccupations judiciaires
Le 5 avril 2025, la presse libanaise se concentre largement sur la frappe israélienne qui a visé la ville de Sidon, provoquant l’assassinat ciblé de Hassan Farhat, cadre du Hamas, ainsi que de ses deux enfants. Al Quds, dans son édition du 5 avril 2025, qualifie cette opération de « violente transgression du droit worldwide », rappelant que Farhat, connu sous le nom d’Abu Yasser, avait un statut civil au Liban et que la frappe constitue dès lors une atteinte à la souveraineté nationale. Le journal souligne que cet acte militaire dépasse la easy confrontation armée, s’inscrivant dans une violation manifeste de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies qui exige la cessation des hostilités sur le territoire libanais.
Dans son édition du même jour, Advert Diyar revient sur les réactions institutionnelles qui ont suivi immédiatement l’attaque. Le président Joseph Aoun a convoqué une réunion d’urgence du Conseil supérieur de défense, qualifiant l’événement d’ »agression contre la souveraineté libanaise et le droit worldwide ». Le Premier ministre Nawaf Salam a pour sa half exigé l’ouverture d’une enquête judiciaire nationale afin d’établir les circonstances précises de la frappe et d’évaluer les responsabilités légales. Cette procédure, bien que symbolique au regard de la difficulté à poursuivre l’État israélien, traduit la volonté du Liban de maintenir une posture de respect du droit même en scenario de crise.
Al Akhbar, dans son édition du 5 avril 2025, rapporte que le Hezbollah a qualifié la frappe de « crime de guerre », appelant à la saisine des juridictions internationales compétentes. Le journal mentionne que des contacts ont été établis avec des avocats spécialisés dans le droit worldwide humanitaire afin d’explorer les voies possibles de poursuites devant la Cour pénale internationale. Toutefois, le quotidien rappelle les limites de ces démarches, Israël n’étant pas signataire du Statut de Rome, rendant l’exercice judiciaire extrêmement complexe.
Les défis de l’software de la résolution 1701
La résolution 1701, adoptée en 2006 pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah, determine au cœur des débats judiciaires. Al Liwaa, dans son édition du 5 avril 2025, rappelle que cette résolution impose à Israël de respecter l’intégrité territoriale du Liban et d’éviter toute violation de la ligne bleue. La frappe sur Sidon constitue donc, selon le journal, une violation claire de cet engagement. Des juristes interrogés estiment que cette attaque pourrait servir de base pour une plainte formelle auprès des cases onusiennes, même si les probabilities d’obtenir une condamnation efficient d’Israël restent minces compte tenu des équilibres diplomatiques au sein du Conseil de sécurité.
Asharq Al Awsat, dans son édition du même jour, souligne que le gouvernement libanais prépare actuellement un file documenté sur l’incident de Sidon, incluant des témoignages, des photographs satellite tv for pc et des expertises balistiques. Ce file sera présenté au Conseil de sécurité dans les prochains jours, avec l’appui de plusieurs délégations arabes. Le quotidien indique que cette démarche vise à inscrire l’attaque dans un cadre juridique worldwide et à obtenir une reconnaissance officielle de la violation de la souveraineté libanaise.
Dans son édition du 5 avril 2025, Al 3arabi Al Jadid précise que des consultations sont également en cours entre Beyrouth et les specialists du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. L’objectif est d’obtenir la nomination d’une mission d’enquête indépendante pour documenter les violations du droit worldwide commises par Israël sur le territoire libanais. Le journal rapporte que la diplomatie libanaise espère ainsi accroître la pression juridique sur Israël, en dépit des obstacles politiques.
Les limites des mécanismes judiciaires internationaux
Malgré les efforts du Liban pour mobiliser les cases internationales, les views d’une situation judiciaire favorable restent limitées. Advert Diyar, dans son édition du 5 avril 2025, rappelle que la Cour internationale de justice n’a compétence que pour trancher les différends entre États ayant accepté sa juridiction. Israël n’ayant pas souscrit à cette compétence pour les différends concernant le Liban, la voie judiciaire se heurte à un mur de souveraineté.
Al Quds souligne que le recours à la Cour pénale internationale est également compromis par le fait qu’Israël n’est pas partie au Statut de Rome. Le journal mentionne toutefois que le Liban envisage de s’appuyer sur le principe de compétence universelle pour engager des procédures devant des juridictions nationales tierces. Cette stratégie, bien que difficile à mettre en œuvre, pourrait permettre de cibler des responsables militaires israéliens en déplacement à l’étranger.
Dans son édition du 5 avril 2025, Asharq Al Awsat rapporte que plusieurs ONG internationales de défense des droits humains ont commencé à documenter l’attaque de Sidon. Ces organisations pourraient alimenter des actions en justice ou des campagnes de sensibilisation à l’échelle mondiale, contribuant ainsi à la pression médiatique sur Israël. Le journal précise néanmoins que les expériences passées montrent que l’efficacité de ces initiatives dépend largement du contexte géopolitique.
Enjeux internes : corruption et crédibilité du système judiciaire
Parallèlement aux affaires liées à la sécurité nationale, la justice libanaise est confrontée à ses propres défis internes, notamment en matière de lutte contre la corruption. Advert Diyar, dans son édition du 5 avril 2025, signale que le ministère de la Justice poursuit ses investigations sur plusieurs dossiers de détournement de fonds publics. Le journal indique que des audits sont en cours dans des ministères clés, avec des premières inculpations attendues dans les prochaines semaines.
Al Akhbar, dans son édition du même jour, rapporte que la Banque du Liban a été sommée de collaborer pleinement avec les enquêteurs judiciaires dans le cadre des affaires de blanchiment d’argent présumé. Le journal précise que des demandes d’entraide judiciaire internationale ont été émises vers plusieurs pays européens afin de retracer les flux financiers suspects. Ces efforts visent à redorer l’picture du système judiciaire libanais, fortement entachée par des années d’impunité et de dysfonctionnements structurels.
Dans son édition du 5 avril 2025, Al 3arabi Al Jadid met en avant les difficultés rencontrées par les magistrats dans la conduite de ces enquêtes. Le journal indique que des pressions politiques et des interférences multiples compliquent la tâche des juges, certains faisant même l’objet de menaces directes. Cette scenario alimente la méfiance de la inhabitants à l’égard des establishments judiciaires, perçues comme instrumentalisées par les intérêts partisans.
Al Liwaa rappelle enfin que la réforme du secteur judiciaire determine parmi les principales situations posées par les bailleurs internationaux pour débloquer les aides économiques attendues par le Liban. Le journal souligne que l’indépendance de la justice est désormais considérée comme un préalable indispensable pour restaurer la confiance des partenaires internationaux et relancer les investissements étrangers.
– Commercial –