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Alors que le président américain Donald Trump avait annoncé la suspension de toute aide américaine au Liban, son ambassadrice à Beyrouth, Lisa Johnson, a pourtant confirmé la poursuite du soutien militaire américain aux forces armées libanaises. Cette déclaration, faite mardi lors d’une rencontre avec le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Raji, marque un revirement obvious et soulève des questions sur la stratégie de Washington vis-à-vis du Liban.
Un revirement inattendu après l’annonce de Donald Trump
Le 1er février 2025, la chaîne Al-Arabiya TV citait un responsable du département d’État américain affirmant que toutes les aides américaines au Liban avaient été suspendues pour révision. Selon ce responsable, Donald Trump exigeait des « résultats concrets » avant tout décaissement de fonds et refusait de financer les establishments libanaises sur la base de « promesses ».
Le président américain aurait également déclaré : « Washington ne distribuera pas de fonds si le peuple américain n’en retire aucun bénéfice », indiquant une approche conditionnelle des aides étrangères sous son administration. Cette déclaration laissait présager un gel prolongé du soutien américain au Liban, notamment à l’armée libanaise, qui est l’un des principaux bénéficiaires de cette aide.
Pourtant, seulement quelques jours plus tard, l’ambassadrice américaine au Liban a affirmé l’actual inverse. Lisa Johnson a rassuré les autorités libanaises en confirmant que les États-Unis continueront de soutenir l’armée libanaise, considérée comme un pilier de la stabilité du pays. Cette contradiction entre les propos du président Trump et ceux de la diplomatie américaine met en lumière une potential divergence au sein de l’administration américaine concernant la stratégie à adopter envers Beyrouth.
Pourquoi Washington proceed de soutenir l’armée libanaise ?
L’armée libanaise est depuis longtemps l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine. Depuis 2005, les États-Unis ont versé plus de 3 milliards de {dollars} en help sécuritaire, permettant à l’establishment militaire de se moderniser et de faire face aux menaces sécuritaires, notamment le terrorisme et l’instabilité à la frontière sud.
Le soutien américain repose sur plusieurs raisons stratégiques :
- Contenir l’affect du Hezbollah : Washington considère le Hezbollah, soutenu par l’Iran, comme une menace majeure dans la région. En renforçant l’armée libanaise, les États-Unis espèrent limiter la dépendance de Beyrouth à cette milice chiite et à son arsenal militaire.
- Stabiliser le Liban : Un effondrement de l’establishment militaire pourrait provoquer un chaos sécuritaire, avec un risque accru de conflits internes et d’interventions étrangères.
- Maintenir une présence stratégique : En fournissant du matériel et des formations aux forces armées libanaises, les États-Unis s’assurent une affect à Beyrouth, tout en évitant que d’autres puissances comme la Russie ou la Chine ne prennent leur place.
Une aide sous circumstances : l’affect de la politique américaine
Si Lisa Johnson a réaffirmé le soutien américain, il est fort possible que cette aide soit conditionnée. L’administration Trump pourrait imposer des exigences plus strictes quant à l’utilisation des fonds et demander au gouvernement libanais des garanties sur :
- L’indépendance de l’armée par rapport au Hezbollah, Washington accusant régulièrement la milice de s’infiltrer dans les establishments libanaises.
- La transparence des dépenses : Les États-Unis veulent s’assurer que leur aide ne bénéficie qu’à l’armée et non à des acteurs politiques jugés hostiles à leurs intérêts.
- Des résultats concrets en matière de sécurité : Washington pourrait demander une motion plus ferme contre des groupes terroristes et une meilleure sécurisation des frontières.
La réaction du Liban face à ces annonces contradictoires
De son côté, le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Raji, a remercié les États-Unis pour leur soutien, tout en insistant sur l’significance de cette aide pour le maintien de la stabilité du pays. Cette déclaration intervient dans un contexte où l’armée libanaise fait face à des défis majeurs, notamment les tensions à la frontière sud et les crises économiques qui affectent son fonctionnement.
Toutefois, l’incertitude demeure quant à la continuité réelle de l’aide américaine. Si la suspension annoncée par Trump venait à être appliquée, cela pourrait fragiliser l’armée libanaise et contraindre Beyrouth à chercher d’autres sources de financement, notamment auprès de la France, de l’Union européenne ou même de pays du Golfe.
Quel avenir pour l’aide militaire américaine au Liban ?
Malgré l’assurance donnée par l’ambassadrice américaine, la décision finale appartient toujours à la Maison-Blanche. Si Donald Trump insiste sur une suspension de l’aide tant que ses circumstances ne sont pas remplies, le Liban pourrait se retrouver en difficulté, notamment pour l’entretien de ses équipements militaires et la formation de ses troupes.
L’administration américaine devra également composer avec les intérêts du Congrès, où plusieurs voix plaident en faveur d’un maintien de l’help à l’armée libanaise, considérée comme un rempart contre l’enlargement de l’Iran et du Hezbollah.
Dans les semaines à venir, il sera essential d’observer si les financements promis seront réellement débloqués ou si les déclarations de l’ambassadrice resteront de simples promesses diplomatiques. Dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, l’perspective de Washington vis-à-vis du Liban pourrait avoir des conséquences majeures sur l’équilibre régional.
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