Le Sud Liban fait face à une crise agricole sans précédent, révélée par les déclarations alarmantes du chef du gouvernement intérimaire, Najib Mikati, et du ministre de l’Agriculture, Abbas Al-Haj Hassan. La session du cupboard a été le théâtre d’annonces soulignant la gravité de la scenario dans cette région stratégique pour l’économie nationale, particulièrement pour le secteur agricole.
Déclaration d’une zone en difficulté
Lors de la dernière session du cupboard, Najib Mikati a mis en lumière l’étendue des dégâts subis par le secteur agricole dans le Sud Liban. Avec 800 hectares de terres agricoles complètement ravagées, 340 000 animaux morts et environ 75 % des agriculteurs ayant perdu leur dernière supply de revenus, la réalité sur le terrain est sombre. Ces chiffres alarmants ont poussé le gouvernement à envisager la déclaration du Sud comme zone en difficulté agricole, une mesure qui souligne l’urgence de la scenario et la nécessité d’interventions ciblées pour soutenir les agriculteurs touchés.
Attaques sur la sécurité alimentaire
Le ministre de l’Agriculture, Abbas Al-Haj Hassan, a révélé dans une interview au journal “Nidaa Al-Watan” l’ampleur des pertes causées par l’utilisation de missiles contenant du phosphore blanc, une substance internationalement interdite. Ces attaques, qualifiées de ciblage délibéré de la sécurité alimentaire par Israël, ont causé des pertes estimées à pas moins de 3 milliards de {dollars}. Cette scenario critique met en péril la renaissance de l’économie nationale et menace directement la sécurité alimentaire du Liban.
Influence sur l’exportation et l’économie locale
Le ministre Al-Haj Hassan a également souligné l’significance du Sud Liban dans l’écosystème agricole nationwide, représentant entre 25 et 30 % du quantity d’exportation des produits agricoles du pays. La destruction large des terres agricoles a donc un impression direct sur les prix élevés des denrées alimentaires et sur la réduction drastique de la capacité de manufacturing de la région, réduite pratiquement à zéro.
Exemple de Kafrshuba
Pour illustrer la gravité de la scenario, le ministre a cité l’exemple de Kafrshuba, une zone ciblée à 48 reprises, où les terres agricoles ont été complètement dévastées. Avec 2 000 dunums entièrement brûlés et 6 000 dunums partiellement affectés, le paysage agricole de Kafrshuba reflète la désolation qui frappe le Sud Liban, mettant en évidence les défis à relever pour rétablir la viabilité agricole et économique de la région.
La crise agricole au Sud Liban est un appel à l’motion pour le gouvernement, les organisations internationales et la communauté internationale. Face à cette disaster écologique et économique, des mesures urgentes sont nécessaires pour soutenir les agriculteurs touchés, restaurer les terres agricoles dévastées et assurer la sécurité alimentaire du pays. La résilience du secteur agricole libanais est mise à l’épreuve, et sa capacité à surmonter cette crise sera cruciale pour l’avenir économique et social du Liban.